jeudi, octobre 3, 2024
Faits divers

Bruxelles: Un MRE crée la première bière triple marocaine: La Marlouf

Bruxelles: Un MRE crée la première bière triple marocaine: La Marlouf




Le Bruxellois Yassine Kouysse, originaire du Maroc a créé la première bière triple marocaine dénommée « La Marlouf ». Spécialistes, consommateurs, amateurs de bonne bière en raffolent.





Il a fallu deux ans de travail dans son garage pour que ce Marocain résidant à Bruxelles crée « La Marlouf », une bière aromatisée à la fleur d’oranger (8 degrés). Un mélange de la zwanze bruxelloise et des traditions culinaires de ses deux pays : le Maroc et la Belgique.
D’où cette inspiration lui est venue ? « J’étais un peu fatigué des clichés – bienveillants comme malveillants – sur les Marocains.
On nous prête souvent des intentions, des habitudes sans forcément aller voir plus loin. Alors j’ai cherché à développer un projet fédérateur avec une pointe d’humour, de provocation ».




C’est ce qu’il a expliqué à La Dernière Heure. M. Kouysse rappelle que le terme Marlouf désigne un Marocain de façon péjorative. « Je voulais jouer avec ce mot, c’est ma façon de rentrer dans le lard de manière humoristique et d’en même temps susciter un débat.
Déjà, un Marocain qui brasse, ce n’est pas banal mais un Marocain qui crée une bière triple, ça n’existe pas et ça crée le débat », ajoute-t-il.
Il a donc trouvé une idée géniale car sa bière suscite déjà l’admiration de quelques compatriotes. « Mes amis marocains m’ont félicité. Un chef qui a une belle table a Casablanca m’a félicité, m’a encouragé.




Je n’ai pas encore entendu de controverse par rapport à ce terme. On me remercie plutôt de montrer notre communauté autrement », confie-t-il.
Les compliments et retours positifs des restaurateurs fusent de part et d’autre. « Des sommeliers me disent même qu’elle fait le travail du vin tandis que le patron de la brasserie Le Félicien, à Namur, m’a expliqué qu’elle était unique.
On pourrait manquer de Triple Karmeliet mais pas de Marlouf, elle est unique », laisse-t-il entendre. Son rêve, à moyen terme, dira Yassine, c’est de lancer sa propre brasserie.