Prêtre soupçonné de pédophilie au Maroc : la France enquête
🔍 Enquête en France sur un prêtre accusé d’agressions sexuelles à Casablanca
Des faits présumés impliquant des migrants mineurs et jeunes adultes
Un prêtre français, Antoine Exelmans, âgé de 60 ans, fait désormais l’objet d’une enquête préliminaire en France pour des accusations d’agressions sexuelles commises sur des migrants mineurs et jeunes adultes au Maroc. L’information a été confirmée par l’agence de presse française AFP.
⚖️ Un prêtre mis en cause pour des abus présumés à Rabat et Casablanca
Le suspect invoque le « consentement » des victimes
Selon la procureure de Saint-Étienne, Anne Gaches, le prêtre aurait tenté de minimiser les faits lors de son audition, affirmant que les actes reprochés étaient « librement consentis ».
Exelmans est soupçonné d’avoir entretenu des relations sexuelles avec des migrants et des réfugiés, dont un mineur, alors qu’il exerçait au sein de structures d’accueil à Rabat et Casablanca. Il avait été dépêché par le diocèse de Rennes, où il a officié de 2016 à 2024.
🕵️ Une affaire révélée en 2025 après des années de soupçons
Entre 2020 et 2024 : des actes présumés répétés
À son retour en France durant l’été 2024, Antoine Exelmans a été interrogé par la police. Il aurait alors reconnu que les actes présumés s’étaient déroulés entre 2020 et 2024.
L’affaire a éclaté publiquement en novembre 2025, lorsque le média Enass a publié un rapport décrivant ce qui serait un « système d’exploitation sexuelle » visant de jeunes migrants vulnérables.
📑 L’enquête de l’archidiocèse de Rabat transmet des éléments à la justice
Des victimes majeures et un mineur impliqués
Une enquête interne menée par l’archidiocèse de Rabat, puis transmise à la justice française, met en lumière des soupçons de relations sexuelles avec plusieurs migrants adultes ainsi qu’avec un mineur âgé de plus de 15 ans. Toutes ces personnes auraient été rencontrées dans le cadre du travail social du prêtre.
Cependant, les éléments recueillis sont jugés par le parquet de Saint-Étienne comme insuffisamment précis, ce qui a motivé une demande de coopération judiciaire internationale avec les autorités marocaines.
🚨 Signalements, plaintes et inquiétudes au sein de l’Église
Des victimes principalement originaires d’Afrique de l’Ouest
Parallèlement, une plainte a été déposée au Maroc en mai 2024 auprès du parquet de Casablanca. Celle-ci fait état d’au moins six victimes présumées, majoritairement originaires de Guinée, et une du Cameroun.
De son côté, l’archevêque de Rabat a affirmé avoir été alerté dès juillet 2024 au sujet du comportement du prêtre. Il a reconnu la crainte de possibles abus sur des personnes particulièrement vulnérables, notamment des migrants dépendant d’aides humanitaires.
⛔ Le prêtre interdit d’exercice depuis septembre 2024
Hébergé dans une communauté jésuite en France
Le diocèse de Saint-Étienne a confirmé qu’Antoine Exelmans réside depuis septembre 2024 dans une communauté jésuite, où il est soumis à une interdiction stricte d’exercer tout ministère.
