samedi, avril 27, 2024
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Maroc : un lion de l’Atlas près de Khénifra ?

UN LION DE L’ATLAS PRÈS DE KHÉNIFRA ?

Des éléments additionnels ont été dévoilés quant aux rumeurs persistantes concernant la réapparition d’un lion de l’Atlas près de Khénifra, une espèce présumée éteinte depuis les années 1930. L’Agence nationale des eaux et forêts a pris des mesures substantielles pour démystifier ces allégations.

Dans un communiqué rendu public mardi, l’Agence nationale des eaux et forêts a catégoriquement rejeté la possibilité d’attaques de lions dans les régions de Khénifra, plus précisément la commune de Sebt Ait Rahou et la tribu Ait Boukhayou, ainsi qu’à Oulmès, incluant les forêts de Tifoughaline et Bouquachmir, comme rapporté par l’agence de presse marocaine MAP. Cette déclaration faisait suite à de nombreux témoignages qui avaient suscité des préoccupations au sein de la population locale.

Afin d’arriver à cette conclusion, l’Agence nationale des eaux et forêts a entrepris une mission de prospection méticuleuse sur le terrain, impliquant la collaboration des autorités locales et de la gendarmerie royale. Des recherches approfondies ont été effectuées pour localiser des traces dans les localités signalées et les zones avoisinantes. Des informations complémentaires ont été recueillies auprès de personnes ressources, contribuant à une analyse plus approfondie de la situation.

L’examen des empreintes découvertes dans les espaces naturels environnants a suggéré qu’elles appartenaient vraisemblablement à des spécimens de la famille des canidés, probablement un chien ou un loup doré d’Afrique du Nord. L’autopsie pratiquée sur un agneau présumé avoir été attaqué par un lion, selon des témoignages locaux à Oulmès, a révélé que les marques de morsure ne correspondaient pas au profil d’un lion.

L’Agence nationale des eaux et forêts a précisé que ces morsures étaient de taille relativement réduite, excluant ainsi toute implication d’un grand félin et suggérant plutôt la responsabilité d’un canidé.

Malgré un balayage drone minutieux effectué selon un plan de vol couvrant les forêts bordant les zones de témoignage, aucune preuve concrète n’a été découverte. Les équipes de l’Agence nationale des eaux et forêts maintiennent leur engagement dans des enquêtes approfondies sur le terrain et demeurent attentives à tout témoignage ou observation d’animaux sauvages, dans le but de vérifier leur véracité et d’adopter des mesures appropriées en conséquence.