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Maroc : quelques projets majeurs d’infrastructures

MAROC : QUELQUES PROJETS MAJEURS D’INFRASTRUCTURES

Projets majeurs d’infrastructures au Maroc présentés par le Ministre de l’Équipement et de l’Eau

Lors de sa présentation à la Chambre des Conseillers le 14 mai 2024, le Ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a dévoilé une série de projets d’envergure visant à préparer le Maroc à accueillir divers événements sportifs et culturels à venir.

Signature de Conventions et Désenclavement Régional

Nizar Baraka a confirmé la signature de conventions avec six régions, représentant un investissement total dépassant les 20 milliards de dirhams. Ces accords visent à désenclaver certaines provinces et à promouvoir le développement régional. De plus, le ministère travaille à la finalisation d’autres contrats avec d’autres régions cette année.

Développement Autoroutier

Le Ministre de l’Équipement et de l’Eau a souligné une série de projets autoroutiers d’envergure. Parmi ceux-ci, l’autoroute continentale reliant Rabat à Casablanca, prévue pour être opérationnelle d’ici 2030 afin de soutenir l’organisation de la Coupe du Monde. Cette autoroute sera adjacente au grand stade en construction à Benslimane. De plus, des travaux sont en cours pour relier Guercif à Nador, ainsi que pour les projets Casablanca-Berrechid et Titt Mellil-Berrechid. Le renforcement de plusieurs sections autoroutières est également prévu dans le cadre de réformes d’infrastructures plus larges jusqu’à la fin de l’année 2024. En outre, une étude est en cours pour évaluer la faisabilité d’une autoroute entre Fès et Marrakech via Béni Mellal et Khénifra, afin de revitaliser ces provinces et d’améliorer la connectivité entre les grandes villes.

Le Ministre de l’Équipement a déclaré que le design national des infrastructures routières a été adopté dans le cadre du Schéma national des infrastructures routières (SNIR) 2040, après consultation des acteurs publics. Cette démarche vise à élargir, moderniser, réparer et réhabiliter le réseau routier, conformément aux directives royales qui prévoient une expansion du réseau de près de 3.000 kilomètres d’ici 2030.

Par ailleurs, Nizar Baraka a souligné que le projet de route express Tiznit-Dakhla, d’une longueur de 1.055 kilomètres, constitue le plus grand projet d’infrastructure du pays. Il vise principalement à améliorer les liaisons routières entre le nord et le sud du Maroc ainsi qu’avec les autres pays africains. Le coût total de ce projet est estimé à environ 10 milliards de dirhams.

Développement Portuaire

Concernant les ports, le ministre a mis en avant leur importance dans l’économie bleue du Maroc. Nizar Baraka a mentionné le projet Nador West Med, dont la mise en service est prévue pour 2025, avec des travaux de construction en cours cette année. Il a également souligné l’importance du port de Dakhla Atlantique pour le développement régional et la stratégie globale du pays en tant que pôle de développement pour l’Afrique. Nizar Baraka a expliqué comment ce port bénéficiera non seulement aux villes côtières mais contribuera également à l’exportation d’hydrogène vert. Des efforts sont également en cours pour renforcer les ports de Jebha et Safi. De plus, le nouveau port de phosphate à Laâyoune devrait être achevé d’ici la fin de l’année, tout comme l’extension et le renforcement du port de Dakhla.

Développement ferroviaire

L’Office National des Chemins de Fer (ONCF) a établi une ambitieuse feuille de route pour développer un réseau ferroviaire couvrant l’intégralité du territoire national. Ce plan prévoit la construction de 1 300 kilomètres de nouvelles lignes à grande vitesse et de 3 800 kilomètres de voies ferrées conventionnelles afin de relier 43 villes marocaines, par rapport aux 23 actuelles. L’objectif est de fournir un service ferroviaire à 87% de la population nationale, contre 51% actuellement, nécessitant un investissement dépassant les 400 milliards de dirhams.

Ce projet comprend la mise en place d’un réseau de lignes à grande vitesse centré sur deux axes principaux : l’axe atlantique, reliant Tanger à Agadir, et l’axe maghrébin, connectant Casablanca à Oujda via Fès. Il inclut également des initiatives de liaison de 14 ports et 12 aéroports au réseau ferroviaire.

En plus des plans futurs, englobant la maintenance et l’amélioration du réseau existant, des extensions ferroviaires vers les nouveaux ports pour stimuler le développement des secteurs portuaires, industriels et logistiques, ainsi que des extensions du réseau conventionnel vers les villes du Royaume non encore desservies, sont envisagées.

Actuellement, l’ONCF mène des études pour la construction d’une ligne à grande vitesse entre Marrakech et Agadir, couvrant une distance de 240 kilomètres dans le sud du Maroc. Des études préliminaires ont également été réalisées pour relier Agadir et Laâyoune, afin de déterminer le tracé de la ligne et d’estimer les coûts de ce projet.

Le Ministre de l’Équipement et de l’Eau a souligné que d’autres projets sont à l’étude pour développer davantage les infrastructures portuaires, y compris l’évaluation d’un nouveau port à Tan-Tan.

Ces initiatives visent à propulser le développement du Maroc et à hisser ses infrastructures à un niveau de classe mondiale.

À noter que les autorités marocaines et espagnoles ont réitéré leur engagement à construire le tunnel qui relierait l’Espagne et le Maroc sous le détroit avant la Coupe du monde 2030.

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