Marrakech : 5 ressortissants étrangers interpellés pour piratage
Cinq étrangers arrêtés à Marrakech pour un vaste piratage de paris en ligne
Un important coup de filet a été mené à Marrakech, où cinq ressortissants étrangers – quatre Biélorusses et un Français – ont été interpellés pour leur implication présumée dans un réseau de piratage d’applications de paris en ligne. L’opération, menée par la police judiciaire avec l’appui des services de renseignement, a permis de saisir du matériel informatique et de mettre au jour un système sophistiqué de détournement de fonds.
Les enquêteurs n’ont eu besoin que de quelques jours pour remonter la piste de ce groupe très organisé. Selon une source sécuritaire, les quatre ressortissants biélorusses seraient parvenus à infiltrer des plateformes de paris en ligne en exploitant des failles techniques. Une fois les comptes compromis, ils auraient transféré les gains illicites vers des comptes personnels, parfaitement dissimulés derrière des identités numériques complexes.
Le cinquième membre du groupe, un Français installé à Marrakech, aurait joué un rôle clé dans la logistique et la sécurisation des transactions. Il a été arrêté dans une villa de luxe située à Tassoultante, en périphérie de la ville ocre, où les autorités ont mené une intervention ciblée à l’aube. Les perquisitions ont permis de saisir ordinateurs, clés de stockage, routeurs spécialisés et divers outils informatiques, désormais soumis à une expertise technique approfondie au laboratoire de la Sûreté nationale.
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L’enquête, supervisée par le parquet compétent, vise désormais à déterminer l’ampleur exacte de ce réseau ainsi que les circuits financiers utilisés pour blanchir l’argent détourné. Les autorités cherchent également à identifier d’éventuels complices, au Maroc ou à l’étranger, tant les méthodes employées laissent penser à une structure ramifiée et techniquement avancée.
Les cinq suspects ont été placés en garde à vue et devraient être poursuivis pour piratage de systèmes informatiques, détournement de fonds et participation à une organisation criminelle spécialisée dans la fraude numérique. Une affaire qui met en lumière l’évolution des menaces cybercriminelles auxquelles le Maroc fait face, et la montée en puissance des dispositifs sécuritaires pour les contrer.