lundi, avril 29, 2024
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Une étude de faisabilité pour un métro à Casablanca

UNE ÉTUDE DE FAISABILITÉ POUR UN MÉTRO À CASABLANCA

Le projet de métro de Casablanca, conçu pour améliorer le système de transport en commun dans la capitale économique du Maroc, a été discuté pendant plus de 40 ans. Malgré son identification comme une solution cruciale aux problèmes de transport et de pollution, il n’a jamais bénéficié du soutien politique nécessaire pour sa concrétisation, contrairement à d’autres initiatives.

Le Wali de la région de Casablanca, Mohamed Mhidia, a récemment pris une décision cruciale : lancer une étude de faisabilité pour mettre en œuvre le projet de métro tant attendu à Casablanca.

Cette annonce, faite par Moulay Ahmed Afilal, le vice-président de la Commune de Casablanca, suscite de grands espoirs quant à la concrétisation de cette initiative majeure pour la mobilité urbaine.

Selon les déclarations de Moulay Ahmed Afilal au journal « Assahra Al Maghribiya », le Wali de la région de Casablanca a expressément donné l’ordre de réaliser cette étude afin de faire avancer le projet de métro de Casablanca. Il a également confirmé que le conseil communal est sur le point de lancer cette étude dans un avenir très proche.

Bien que les détails spécifiques concernant le projet et la durée de l’étude n’aient pas été fournis, Moulay Ahmed Afilal a souligné l’importance cruciale de la réalisation d’un projet d’une telle envergure pour résoudre les problèmes de transport dans la ville, surtout à l’approche de l’éventuelle tenue de la Coupe du Monde 2030.

Par ailleurs, Moulay Ahmed Afilal a remémoré que l’idée de construire un métro à Casablanca ne date pas d’hier. Il a rappelé une discussion sérieuse initiée en 2013, lorsque le Conseil de la ville, dirigé par l’ancien maire Mohamed Sajid, avait annoncé son engagement à mettre en place une ligne de métro aérienne de 15 kilomètres, reliant le quartier de Sidi Moumen à la mosquée Hassan II.

Ce projet ambitieux, nécessitant à l’époque un investissement de l’ordre de 8 milliards de dirhams, avait malheureusement été mis en suspens en 2014, en raison de son coût élevé et des défis financiers qui en découlaient.