mercredi, mai 15, 2024
National

Propos sur le Maroc: la fédé tanzanienne recadre son entraîneur algérien

PROPOS SUR LE MAROC : L’ENTRAÎNEUR ALGÉRIEN SE FAIT RECADRER PAR LA FÉDÉRATION TANZANIENNE

Ce 16 janvier, Wallace Karia, président de la Fédération tanzanienne de football, a émis un désaveu formel envers Adel Amrouche, l’entraîneur algérien de l’équipe nationale de football de la Tanzanie, en réaction à ses commentaires offensants sur le Maroc et ses dirigeants sportifs.

Les propos d’Adel Amrouche suggérant que « la Fédération royale marocaine de football est une puissance établie dans le monde du football africain » ont déclenché une polémique. Il a également accusé le Maroc de dominer le football africain en influençant le choix des horaires de matchs et en manipulant le choix des arbitres. Cette déclaration a provoqué l’indignation de nombreux observateurs, certains appelant même la Confédération africaine de football (CAF) à prendre des mesures disciplinaires contre Adel Amrouche pour avoir porté atteinte à la réputation de l’institution.

Une réponse cinglante est venue du président de la Fédération tanzanienne de football, Wallace Karia, lui-même, qui a déclaré : « Nous ne soutenons pas la déclaration de notre entraîneur-chef Adel Amrouche, après qu’il a accusé le Maroc de dominer le football africain et de manipuler les arbitres dans ses matchs. » Wallace Karia a ajouté de manière catégorique : « Nous ne soutenons pas cette déclaration, car nous respectons le Maroc pour son travail acharné dans le développement du football. Nous saurons comment réagir face à cette déclaration imprudente et provocatrice de l’entraîneur. »

Cette prise de position du président de la Fédération tanzanienne de football souligne le rejet formel des allégations d’Adel Amrouche et met en avant le respect envers le Maroc pour son engagement dans l’avancement du football africain.

Malgré les tentatives ultérieures d’Adel Amrouche lors d’une conférence de presse préalable au match Maroc-Tanzanie pour apaiser la situation, ses explications n’ont réussi à convaincre personne. Il est désormais confronté à des implications potentielles et devra rendre des comptes à ses employeurs pour ses déclarations fallacieuses et diffamatoires qui voulaient ternir l’image du Maroc, de ses responsables sportifs et par la même occasion de l’institution footbalistique continentale.








À lire aussi :

(Vidéos) CAN : l’entraîneur algérien de la Tanzanie accuse la FRMF