samedi, avril 27, 2024
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Une mission parlementaire pour contrôler des hôpitaux du Maroc

Covid-19 au Maroc : une mission parlementaire pour contrôler des hôpitaux




Les députés istiqlaliens se préparent à effectuer une mission parlementaire dans certains hôpitaux dédiés au coronavirus, dont l’hôpital Mamounia à Marrakech. Cette décision fait suite aux nombreux messages, photos, vidéos et enregistrements audio largement relayés sur les réseaux sociaux et qui présentent les conditions de suivi des cas de Covid-19 dans ces centres de santé.




L’objectif de cette tournée pour le parti de l’opposition est de connaître la capacité des hôpitaux à faire face à une recrudescence des cas de nouveau coronavirus. Elle vise également à s’informer sur les effectifs médicaux et paramédicaux, les stocks de médicaments, de produits pharmaceutiques et d’équipements médicaux, ainsi que la capacité litière des unités de réanimation.
Cette mission, sollicitée par le président du groupe Istiqalien a déjà reçu l’aval de la commission des secteurs sociaux à la première Chambre, selon sa présidente, Saïda Ait Bouali. La prochaine étape est le feu vert du bureau du Parlement.




À ce titre, une réunion est annoncée dès le retour des congés des députés, annoncé pour le 1er septembre. Les centres sanitaires concernés par cette mission parlementaire sont l’hôpital Mohammed VI de Tanger, l’hôpital régional de Ouarzazate, le CHU Ibn Rochd de Casablanca, le CHU Ibn Toufail de Marrakech, le CHU Avicenne de Rabat et le CHU Mohammed VI d’Oujda.
Pour Saïda Ait Bouali, cette liste peut changer lors de la réalisation de la fiche technique après l’approbation du bureau des parlementaires. L’hôpital Mamounia revêt une attention particulière pour le groupe Istiqalien.




Cité parmi les centres sanitaires concernés par la mission parlementaire exploratoire, il connaît une situation de crise sanitaire depuis quelques mois. Dans cet hôpital, trois directeurs se sont succédé depuis le début de la pandémie et ont tous déposé le tablier.
Pis, les médecins internes de ce centre hospitalier régional (CHR) se retirent du travail bénévole fourni depuis mars “en raison du manque de sécurité, d’hébergement et d’isolation”, mais également “à cause de l’absence de vision claire sur la période à venir”. Dans la journée du 17 août dernier, ils ont même observé un sit-in devant le CHR.