mercredi, mai 15, 2024
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Zagora : destruction de plantations dépassant les superficies fixées

ZAGORA : DESTRUCTION DE PLANTATIONS DÉPASSANT LES SUPERFICIES FIXÉES

Conformément à une décision émanant du gouverneur en date de 2022, les autorités locales ont procédé à l’éradication des champs enfreignant les superficies préétablies pour la culture de la pastèque et des melons.

La région de Zagora, dans la région de Drâa-Tafilalet dans le Sud marocain, souvent citée en exemple pour la surutilisation des ressources hydriques, a vu sa zone de culture de pastèques et de melons strictement encadrée, grâce à la décision du gouverneur provincial, limitant la superficie à un maximum d’un hectare.

Afin de garantir la mise en œuvre rigoureuse de cette directive, des commissions conjointes se sont rendues sur le terrain. Selon le quotidien Al Akhbar, dans son édition du 1er février, les membres de la commission ont été chargés de procéder à la destruction de toute plantation excédant la superficie autorisée.

Ainsi, d’importantes étendues de cultures de pastèques ont été anéanties dans plusieurs communes de la province, suite à l’intervention urgente des autorités pour réprimer les agriculteurs ayant défié cette consigne en cultivant plusieurs hectares de pastèques et de melons, des cultures gourmandes en eau.

Après le passage des engins de destruction ayant emporté ces cultures, les champs concernés ont été rétablis dans leur état initial. Il est important de souligner que la décision du gouverneur, comme rapporté par le quotidien, a été rendue publique en octobre 2022 et réglemente la culture de ces fruits reconnus pour leur exigence en ressources hydriques sur l’ensemble du territoire provincial.

Selon le texte, la culture de pastèques et de melons est limitée à un demi-hectare, avec un maximum d’un hectare dans certains cas. En outre, la décision interdit ces cultures dans les zones d’alimentation en eau potable, telles que le long de la vallée de Draa, dans les oasis, près des oueds et, de manière générale, dans les zones réservées à l’alimentation en eau potable.

Simultanément, une commission locale a été instaurée pour relever régulièrement la consommation d’eau à partir des compteurs installés sur les puits, permettant ainsi d’évaluer les quantités d’eau prélevées pour l’irrigation. Cette commission est également en charge du suivi du niveau de la nappe phréatique.

En outre, une liste exhaustive des agriculteurs souhaitant planter ces deux fruits a été établie. La commission veille au respect strict de ces consignes et, en cas de non-conformité, elle prend des mesures disciplinaires à l’encontre des contrevenants.

Dans son ensemble, le quotidien souligne qu’il s’agit d’une commission conjointe, composée de représentants de l’autorité locale, des communes, de la gendarmerie royale, des forces auxiliaires, des agences hydrauliques et des agriculteurs. Cette commission se réunit périodiquement, au moins une fois par mois, afin d’étudier et d’évaluer la situation globale des ressources en eau dans l’ensemble de la province.




L’utilisation des ressources hydriques dans les zones touchées par la sécheresse revêt une importance cruciale à plusieurs niveaux, tant sur le plan environnemental que sur le plan social et économique. Voici quelques points clés pour illustrer cette importance :

Survie humaine : L’eau est essentielle à la vie humaine. Dans les zones touchées par la sécheresse, l’accès à l’eau potable peut devenir un défi majeur. L’utilisation judicieuse des ressources hydriques est vitale pour assurer la survie des populations locales en fournissant de l’eau potable pour la consommation humaine.

Agriculture : L’eau est un élément essentiel pour l’agriculture, et la sécheresse peut entraîner des pénuries d’eau pour l’irrigation des cultures. Une utilisation efficace de l’eau dans l’agriculture, par le biais de techniques d’irrigation efficaces et de pratiques agricoles durables, est cruciale pour maintenir la sécurité alimentaire dans les zones touchées par la sécheresse.

Écosystèmes : Les écosystèmes dépendent de l’eau pour maintenir leur équilibre. Les cours d’eau, les zones humides et d’autres habitats aquatiques peuvent être gravement affectés par la sécheresse. L’utilisation responsable des ressources hydriques contribue à préserver ces écosystèmes, protégeant la biodiversité et assurant la durabilité à long terme.

Économie : Les activités économiques, notamment l’industrie et le tourisme, dépendent souvent de l’accès à des ressources hydriques suffisantes. Les entreprises doivent adopter des pratiques durables pour garantir une utilisation responsable de l’eau et prévenir les perturbations économiques liées à la sécheresse.

Adaptation au changement climatique : Les zones touchées par la sécheresse sont souvent plus vulnérables aux impacts du changement climatique. Une gestion adaptative et durable des ressources hydriques est essentielle pour renforcer la résilience de ces régions face aux variations climatiques et aux événements extrêmes.

L’utilisation responsable des ressources hydriques dans les zones touchées par la sécheresse est essentielle pour garantir la survie des communautés, maintenir la productivité agricole, préserver les écosystèmes, soutenir l’économie locale et favoriser l’adaptation au changement climatique. Cela nécessite une approche intégrée, impliquant la conservation de l’eau, l’adoption de technologies efficientes et des pratiques durables à tous les niveaux de la société.