samedi, avril 27, 2024
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Maroc : de 50.000 à 60.000 nouveaux cas de cancer par an

MAROC : DE 50.000 À 60.000 NOUVEAUX CAS DE CANCER PAR AN

Au Maroc, chaque année, entre 50 000 et 60 000 nouveaux cas de cancer sont enregistrés, soit entre 137 et 165 nouveaux cas de cancer par jour. En moyenne, cette maladie touche 116 personnes sur 100 000 habitants.

Le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les hommes est celui des poumons, avec un taux de prévalence de 25%, suivi du cancer de la prostate (avec un taux de prévalence de 15%).

Chez les femmes, le cancer le plus fréquemment diagnostiqué est celui du sein, qui atteint 15 000 femmes chaque année.

Selon certains spécialistes, près de 3 millions de Marocaines, âgées entre 35 et 40 ans, risquent aujourd’hui de développer une forme de cancer du sein. Chaque année, une femme sur huit se retrouve atteinte par cette pathologie, première cause de mortalité des Marocains.

Les spécialistes considèrent toutefois que le cancer est devenu une maladie chronique, qu’il est possible d’apprivoiser, à condition qu’elle soit précocement diagnostiquée, et qu’un traitement approprié soit prescrit aux malades. Les médecins spécialistes insistent sur les nouveaux traitements anti-cancer, comme la chirurgie, qui peut être combinée à certaines radiothérapies, mais aussi sur la chimiothérapie, l’immunothérapie et les «soins de support».

Au Maroc, le contrôle du cancer est une priorité. Pour ce faire, le registre national de la cancérologie a été mis en place pour la prévention et le contrôle de cette maladie. Ce registre est essentiel dans l’élaboration de la stratégie nationale de lutte contre le cancer.

Grâce à ce registre, le Maroc a élaboré un Plan national de prévention et de contrôle du cancer pour les années 2010/2019 et 2020/2029. Ces deux plans ont été établis dans le cadre d’un partenariat stratégique entre le ministère de la Santé et la Fondation Lalla Salma-Prévention et traitement des cancers.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les estimations ne prévoient pas une amélioration épidémiologique des cas de cancers déclarés, et envisagent une forte propagation de nouveaux cas de cancer à l’horizon 2030. Il est possible, selon l’organisation onusienne, que 21 millions de nouveaux cas de cancer soient enregistrés dans le monde, ce qui entraîne un ensemble de conséquences sanitaires, économiques et sociales.