lundi, avril 29, 2024
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(Vidéos) L’Algérie menace la Suisse de représailles

(VIDÉOS) L’ALGÉRIE MENACE LA SUISSE DE REPRÉSAILLES

Réaction de colère du régime algérien suite à l’accusation de Khaled Nezzar pour crimes de guerre en suisse

La décision récente du Ministère public suisse de renvoyer le dossier d’accusation du général à la retraite Khaled Nezzar devant le tribunal pénal fédéral pour y être jugé pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité a provoqué une vive réaction au sein de la junte au pouvoir en Algérie. Cette réaction a été exprimée à travers un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères publié le jeudi 31 août, dans lequel des menaces de rupture des relations diplomatiques avec la Suisse ont été clairement évoquées.

DES ACCUSATIONS D’UNE GRAVITÉ EXCEPTIONNELLE
Le communiqué algérien a vivement critiqué la décision du procureur général suisse, la qualifiant d’irresponsable et d’injuste. L’Algérie a accusé la justice suisse de s’arroger le droit de juger des personnalités politiques d’un État souverain et indépendant, une affirmation qui remet en question le concept de compétence universelle des États en matière de crimes de guerre. De plus, le communiqué algérien a dénoncé ce qu’il a qualifié de « lecture révisionniste de l’histoire » de la part de la Suisse et a affirmé que la justice suisse avait offert une tribune aux terroristes et à leurs partisans pour discréditer l’Algérie dans sa lutte contre le terrorisme.

LA POSSIBILITÉ D’UNE RUPTURE DES RELATIONS DIPLOMATIQUES
Le communiqué émis par le ministère algérien des Affaires étrangères a laissé entendre que l’Algérie pourrait envisager de rompre ses relations diplomatiques avec la Suisse en réponse à cette décision. Cependant, il est important de noter que la décision de juger Khaled Nezzar pour crimes de guerre est définitive et ne peut faire l’objet d’aucun recours.

UN SUJET SENSIBLE POUR L’ALGÉRIE
La décision de juger Khaled Nezzar pour crimes de guerre est un sujet extrêmement sensible pour l’Algérie. Le pays a été critiqué à maintes reprises pour ses violations des droits de l’homme, en particulier pendant la guerre civile des années 1990. C’est un nouveau coup dur pour l’Algérie, cette décision intervenant peu de temps après le rejet de la candidature de l’Algérie pour rejoindre le groupe des BRICS, ce qui a été considéré comme une humiliation pour le pays.

UNE COURSE CONTRE LA MONTRE POUR LA JUSTICE SUISSE
Il est à noter que Khaled Nezzar est gravement malade selon les rumeurs, ce qui rend la décision de la justice suisse d’autant plus urgente. Cette action de la justice suisse vise à juger Nezzar pour son rôle central dans le déclenchement de la guerre civile en Algérie, une période marquée par des centaines de milliers de morts et de disparus.

RÉPERCUSSIONS SUR L’ÉTABLISSEMENT MILITAIRE ALGÉRIEN
La décision de juger Khaled Nezzar pour crimes de guerre pourrait également avoir des répercussions sur l’établissement militaire algérien, car de nombreux responsables de l’armée actuelle sont accusés d’avoir été impliqués dans les crimes de la décennie noire en Algérie. La réhabilitation récente de certains de ces responsables a été critiquée par les victimes et les défenseurs des droits de l’homme.

UNE ÉTAPE IMPORTANTE DANS LA RECHERCHE DE JUSTICE
Dans l’ensemble, cette décision suisse de juger Khaled Nezzar pour crimes de guerre est une étape cruciale dans la recherche de justice pour les victimes de la guerre civile en Algérie. Elle met en lumière les crimes commis à l’époque et pourrait avoir un impact sur la manière dont l’histoire de cette période est jugée et commémorée en Algérie et à l’étranger.