vendredi, mai 17, 2024
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Rencontrer le roi Mohammed 6 : l’objectif des « Smayria »

COMMENT LES « SMAYRIA » TENTENT DE RENCONTRER LE ROI MOHAMMED 6

Le roi Mohammed VI attire de nombreux Marocains qui espèrent lui transmettre leurs doléances en guettant son cortège royal toute la journée. Ils sont appelés les « Smayria ».

La pratique des « Smayria », un terme utilisé pour désigner les Marocains qui passent leur temps à guetter le cortège royal dans l’espoir de rencontrer le roi Mohammed VI et de lui transmettre leurs doléances.

Les « Smayria » ne cherchent pas à voir le souverain de près ou à prendre une photo souvenir avec lui, mais plutôt à lui faire part de leurs demandes, de leurs préoccupations et de leurs doléances.

Selon le quotidien arabophone Assabah, il existe deux types de « Smayria » : ceux qui guettent le roi lors de ses activités officielles et ceux qui préfèrent le suivre lors de ses sorties privées.

Les doléances portées par les « Smayria » sont souvent des demandes d’intervention pour trouver un emploi, obtenir un agrément de transport, aider des personnes à besoin spécifique ou libérer un dossier.

Ces doléances sont généralement inscrites dans une lettre que les « Smayria » portent presque tout le temps sur eux, dans l’espoir de pouvoir la transmettre un jour au roi.




Les « Smayria » mettent en place des plans et des stratagèmes pour atteindre leur objectif.

Ils se renseignent sur les lieux récemment visités par le roi, puis guettent le cortège royal dans ces endroits.

Ils peuvent y passer toute la journée, à faire les cent pas, pour contourner les dispositifs sécuritaires.

D’autres n’hésitent pas à faire des petits boulots dans les rues où le passage du roi est attendu.

Pour les « Smayria », tous les moyens sont bons pour atteindre leur objectif, et ils sont prêts à prendre des risques importants pour rencontrer le roi et lui transmettre leurs doléances.

Cette pratique des « Smayria » témoigne d’un fort désir d’interagir avec le roi et de lui faire part de leurs préoccupations.

Bien que cela puisse sembler risqué et difficile, de nombreux Marocains continuent de croire que c’est le meilleur moyen de se faire entendre et de voir leurs problèmes résolus.