mercredi, novembre 6, 2024
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Lutte contre le terrorisme: le Maroc, un acteur très efficace

LUTTE CONTRE LE TERRORISME : LE MAROC, UN “ACTEUR CENTRAL” D’UNE “EFFICACITÉ EXEMPLAIRE” (POLITOLOGUE)

Le Maroc s’érige désormais comme un “acteur central” d’une “efficacité exemplaire” en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, a affirmé le politologue et écrivain franco-suisse, Jean-Marie Heydt.




“Depuis de nombreuses années, nous observons que pour répondre efficacement au terrorisme, il fallait développer des stratégies nouvelles.

Le Maroc s’est à cet effet imposé en acteur central, grâce à Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui a donné ses Instructions pour la mise en œuvre d’un programme national de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent”, a souligné M. Heydt dans un entretien à la MAP.

Pour permettre à cette Vision Royale de se concrétiser, une stratégie adaptée a vu le jour, et comme de telles actions ne peuvent se circonscrire au seul niveau national, SM le Roi a voulu que la démarche s’inscrive également dans le cadre d’une coordination et d’une complémentarité inter-étatique, a relevé le politologue.

Il a noté que c’est pourquoi le Maroc a privilégié une coopération internationale à la fois nord-sud et sud-sud, dans le cadre d’une approche intégrée, qui a été rapidement repérée et reconnue par de nombreux décideurs des pays africains, mais aussi européens et américains.

“Aujourd’hui, le Royaume démontre qu’il détient une expertise redoutable en la matière et son leadership avéré fait de lui un pionnier apprécié par de nombreux États”, soutient l’expert.

Il a ajouté que la stratégie voulu par le Souverain ne repose pas uniquement sur une démarche de lutte policière contre le terrorisme, mais intègre une dimension humaine et multidimensionnelle.




Et d’expliquer que la colonne dorsale de la démarche est la prévention, laquelle se doit de respecter rigoureusement le principe de l’État de droit et des droits de l’Homme, et autour de cet axe, se déclinent désormais cinq piliers.

Il s’agit, a-t-il détaillé, du pilier religieux qui repose sur ‘’la centralité de la Commanderie des croyants.

On y retrouve à la fois la préservation des constantes religieuses et la protection du libre exercice des cultes, basée sur un Islam modéré, tolérant et ouvert’’.

Il s’agit ensuite du pilier sécuritaire et juridique, qui se fixe pour objectif l’éradication de ce fléau, car il a été démontré à quel point l’anticipation permettait de faire échouer des attaques terroristes ou des dérives de radicalisations, a-t-il noté.

Il a fait observer que dès 2015, la création d’un Bureau Central des Investigations Judiciaires a contribué de façon efficace à cette lutte, tout en veillant au respect des textes relatifs aux droits de l’homme.

Et de poursuivre que l’autre volet est à caractère socio-économique, englobant un développement humain solidaire favorisant l’éducation, l’accès à la formation et l’emploi des jeunes, notamment pour les catégories vulnérables exposées aux risques de radicalisation.




Selon le politologue, les piliers du renforcement des droits de l’homme et de l’état de droit se traduisent par les nombreux articles constitutionnels en matière de droits de l’homme et de promotion des droits et libertés, du développement humain et durable et de la démocratie participative, tandis que le pilier de la coopération internationale offre une connaissance accrue des pratiques respectives, une mutualisation de l’expertise, des actions conjointes ou coordonnées, un partage de la collecte de renseignements, ainsi que l’amélioration constante de techniques de lutte.

“Il relève à l’évidence qu’avec une telle stratégie royale mise en œuvre, de nombreux pays reconnaissent les hautes capacités et expériences du Maroc et de fait s’en sont rapprochés”, dont les États-Unis d’Amériques, le Canada, l’Afrique, les pays arabes et plusieurs pays européens dont la France, la Belgique et l’Espagne, a-t-il soutenu.

Nombreux sont ces pays qui ne peuvent que se féliciter d’avoir pu agir efficacement, voir éviter des situations liées au terrorisme, grâce à la coopération avec les services marocains spécialisés en la matière, a souligné M. Heydt, ajoutant que de son côté, l’Union européenne, tout comme les Nations-Unies, ont félicité à plusieurs reprises le Maroc pour sa capacité à lutter contre le terrorisme et se sont engagées pour des projets communs.




“Pas étonnant que dans ce contexte, le Royaume et l’Union Européenne ont convenu de mettre en place une initiative portant sur ‘l’éducation pour prévenir et lutter contre l’extrémisme violent conduisant au terrorisme’’’, a rappelé le politologue.

Et d’ajouter que le fruit d’un partenariat constructif avec les pays d’Afrique a aussi fortement favorisé la création de formations en faveur des cadres africains, afin de leur permettre de mieux lutter contre le terrorisme, faisant valoir que comme toutes les grandes Organisation Internationales, l’OTAN n’hésite pas non plus à dire combien le Maroc est un ‘’acteur indispensable’’ de la lutte contre le terrorisme.

Ces exemples, a-t-il poursuivi, permettent d’affirmer qu’une fois de plus, la vision et la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI ont fait considérablement évoluer la représentation, en termes de compétences, d’efficacité, de confiance et de grandeur que les pays du monde reconnaissent au Royaume.

La particularité qu’offre cette démocratie marocaine est le fait que le Souverain soit aussi le Commandeur des croyants, ce qui lui confère la capacité de veiller à une stabilité religieuse, grâce à un Islam modéré et tolérant qui s’adapte aux évolutions de la société sans renier pour autant son ancrage culturel, a conclu M. Heydt.