mercredi, mai 15, 2024
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Le Maroc déterminé à décarboner son industrie

Le Maroc déterminé à décarboner (ou décarboniser) son industrie




Le Maroc, principal partenaire de l’UE, attache de l’importance au projet de taxe carbone aux frontières de l’Europe. Aussi, le royaume déploie-t-il d’énormes moyens pour sa décarbonation et se conformer à ce mécanisme qui implique sa compétitivité.




Adopté récemment par le Parlement européen, le projet de taxe carbone aux frontières de l’Europe est lié à un mécanisme d’ajustement des émissions de carbone aux frontières compatible avec L’Organisation mondiale du commerce, c’est-à–dire qu’une taxe sera appliquée à tous les produits exportés vers l’UE par les pays n’appliquant pas l’Accord de Paris, fait part La vie économique.

Fort de ses prouesses dans les énergies renouvelables, le Maroc affiche son engagement à décarboniser son industrie. Cette politique consiste pour les industriels, à réduire au maximum tous les intrants, au profit de l’usage des énergies renouvelables pour l’électricité et la chaleur.




Aussi, l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) intervient-elle désormais dans le développement de la production propre dans l’industrie et la mobilité durable, en se concentrant sur le suivi du secteur industriel marocain dans sa décarbonation.

C’est dans ce cadre que le programme « Tatwir Vert » s’inscrivant dans le cadre du Plan de Relance Industrielle, lancé avec Maroc PME, suggère des subventions pour soutenir les investissements des PME et des TPME. De plus, l’AMEE a apporté son soutien technique pour le renforcement des textes normatifs, via le développement et la définition des limites des exigences de performances énergétiques minimales (MEPS).




Ceci pour les équipements énergivores exploités dans divers secteurs, surtout dans l’agro-industrie, le transport et le bâtiment. Toujours dans cette politique de décarbonation, d’autres outils financiers dont la Green Value Chain (GVC) et Green Economy Financial Facility ont été mis en place par les partenaires européens, avec les institutions financières partenaires.

De plus, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et ses partenaires ont signé plus de 5 milliards d’euros, comptant plus de 150 institutions financières partenaires dans 27 pays. D’ici fin 2025, la BERD aura financé 360 millions d’euros de lignes de financement vert.