dimanche, décembre 1, 2024
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Fès: interpellation d’un boucher qui écoulait de la viande d’âne et de mulet

Fès: interpellation d’un boucher qui écoulait de la viande d’âne et de mulet




La police judiciaire de Fès vient d’interpeller un boucher qui écoulait du khliî à base de viandes d’âne et de mulet. Soumis à un interrogatoire, le suspect a reconnu les faits. Une enquête a été ouverte.




Incroyable mais vrai. Le khliî, une préparation culinaire à base de viande, fait généralement avec de la viande d’agneau, aurait été préparée avec de la viande d’âne et de la viande de mulet à Fès par un boucher avide d’élargir la marge de ses bénéfices, même au détriment de la santé des consommateurs.

Il a été surpris en flagrant délit par les éléments de la police judiciaire. Ceux-ci avaient mis sous surveillance sa boucherie sur la base d’accusations de plusieurs riverains. Arrêté et interrogé, le boucher en question a finalement fini par reconnaître les faits qui lui sont reprochés.




Selon le quotidien Assabah, qui rapporte ces faits dans son édition du week-end des 20 et 21 février, la police a saisi un mulet que le boucher comptait abattre, des os d’ânes et des quantités de khliî dans cette boucherie.

Des échantillons de cette préparation ont été envoyés au laboratoire relevant de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) pour analyse. Après son arrestation, précisent les sources du journal, il sera poursuivi pour abattage clandestin, fraude dans la préparation d’un produit et vente de produits présentant des dangers réels sur la santé du consommateur.




Son procès démarrera après l’achèvement de l’enquête ouverte sous la supervision du parquet compétent. Ce boucher, indiquent les sources du quotidien, a mis à profit la réputation du khliî fassi, largement recherché dans la ville et ses environs, pour confectionner cette préparation.

C’est ainsi qu’il est devenu célèbre dans la ville, malgré ses antécédents dans le domaine de l’abattage clandestin. Ce phénomène, rappelle Assabah, reste le fait de certains réseaux qui acquièrent des vieilles bêtes à des prix dérisoires pour les abattre clandestinement et utiliser leur viande en boucherie.