lundi, avril 29, 2024
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Bras de fer entre des étudiants et les résidences universitaires privées

Covid-19: la colère des étudiants contre les résidences universitaires privées




Les étudiants locataires d’un logement ou d’une chambre dans les résidences universitaires privées réclament le remboursement des frais des mois de confinement. Ce que rejettent ces résidences privées, assurant que leur engagement a été honoré. Du coup, un conflit a éclaté.




La reprise des activités après la période de confinement a démarré sur des désaccords, des tensions et de la colère au sein des résidences universitaires privées. En effet, les étudiants, qui avaient quitté les lieux en mars dernier, à l’occasion de l’instauration de l’état d’urgence sanitaire, réclament aujourd’hui le remboursement des frais de location des mois de confinement.
À Kénitra, ces étudiants estiment qu’il s’agit d’un droit puisqu’ils n’ont pas bénéficié des services de ces résidences privées durant les trois mois de confinement, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition du week-end des 27 et 28 juin. Cependant, l’administration de ces résidences universitaires privées livre une autre version des faits.




Dans un communiqué rendu public, ces résidences font savoir que les services administratifs et la permanence étaient assurés durant toute la période du confinement pour des étudiants obligés de rester sur les lieux. Toutes les conditions leur ont été offertes pendant toute la période du confinement.
Ces résidences, ajoute le quotidien sur la base de ce communiqué, estiment qu’elles ont honoré leur engagement et qu’aucun remboursement n’est à l’ordre du jour. Et d’ajouter que dans le cadre de l’élan de solidarité nationale durant cette période, ces résidences ont mis à la disposition des autorités compétentes toutes les chambres non occupées.




Mais les étudiants ne l’entendent pas de cette oreille. Dans une déclaration au quotidien, Hamza Kaôuchi, représentant des étudiants de l’université Ibn Toufail au sein de l’Union générale des étudiants du Maroc, estime que la requête des étudiants est légitime et qu’il va falloir rembourser les frais de location des mois de confinement.
Les étudiants étaient obligés d’évacuer les lieux dans le cadre des mesures prises pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, a-t-il martelé. Aujourd’hui, les relations entre les deux parties sont au bras de fer. Ce qui pourrait se répercuter sur le processus d’inscription pour l’année prochaine.




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