mardi, mai 14, 2024
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L’IFC alloue près de 200 M$ à des entreprises marocaines

LA SOCIÉTÉ FINANCIÈRE INTERNATIONALE ALLOUE PRÈS DE 200 MILLIONS DE DOLLARS À DES ENTREPRISES DU MAROC

Assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale : la Société financière internationale alloue près de 200 M$ à des entreprises du Maroc

La Société financière internationale (IFC), filiale du groupe de la Banque mondiale (BM), a signé, mardi à Marrakech, des accords d’investissement pour près de 200 millions de dollars dans quatre projets de développement portés par des entreprises marocaines.

La cérémonie à cet effet s’est déroulée en présence de la ministre de l’Economie et des finances, Nadia Fettah, du directeur général de la Société financière internationale, Makhtar Diop, de la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leïla Benali, du PDG du groupe OCP, Mostafa Terrab, et de plusieurs autres personnalités marocaines et étrangères.

Signés à l’occasion des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), ces accords portent sur le soutien à la sécurité alimentaire, l’accès au financement, l’agriculture durable et la construction au Maroc et dans d’autres régions d’Afrique. Ce financement contribuera également au soutien des efforts du Maroc pour faire face aux effets économiques du séisme du 8 septembre dernier, ayant fait près de 3 000 morts.

Les quatre projets d’investissement rendent compte de l’engagement de la Société financière internationale en faveur de la viabilité de l’activité du secteur privé africain, qui contribue à la création d’emplois et à la fourniture de biens et de services essentiels.

Il s’agit d’un prêt de 106 millions de dollars consenti au Groupe OCP, le plus grand producteur mondial d’engrais à base de phosphate, destiné à financer son ambitieux programme de centrales solaires et contribuer à l’écologisation des systèmes alimentaires mondiaux.

Le deuxième financement consiste en un mécanisme de partage des risques de 36 millions de dollars mis en place avec la Banque centrale populaire (BCP) et la Compagnie marocaine de goutte-à-goutte et de pompage (CMGP), une entreprise marocaine qui produit et distribue des systèmes d’irrigation, destiné à soutenir l’agriculture durable au Maroc, notamment dans la région touchée par le tremblement de terre.

Le troisième investissement est une prise de participation de 10 millions de dollars, en partenariat avec Mediterrania Capital, au capital du fournisseur de services financiers marocain CASHPLUS, dans le but de favoriser l’inclusion financière et l’accès aux services financiers dans le pays.

Il s’agit, aussi, d’un prêt vert de 45 millions de dollars octroyé au cimentier marocain Ciments de l’Afrique (CIMAF), visant à soutenir la production de ciment bas carbone en Afrique.

Par ailleurs, la Société financière internationale s’est engagée, en vertu d’une convention signée par la même occasion, à fournir des services-conseils, en collaboration avec le Centre régional d’Investissement (CRI) de la région de Marrakech-Safi, afin d’évaluer l’impact du tremblement de terre sur l’économie locale et de prendre les mesures adaptées pour soutenir les entreprises touchées.

Ce soutien consultatif fait partie d’un programme de réponse plus large du groupe de la Banque mondiale visant à mobiliser des financements et de l’expertise pour aider le Maroc à reconstruire et à rétablir les communautés touchées par le tremblement de terre, rappelle-t-on auprès de la Société financière internationale.

Au cours des six dernières décennies, la Société financière internationale s’est associée au Maroc pour libérer le plein potentiel du secteur privé, aidant ainsi le pays à se positionner comme un centre de commerce, d’investissement et d’innovation de premier plan en Afrique.

Depuis 1962, la Société financière internationale a collaboré avec plus de 100 partenaires des secteurs publics et privés au Maroc, mobilisant et investissant plus de 3,5 milliards de dollars dans des projets pour soutenir les petites entreprises, l’industrie, le secteur agroalimentaire, le développement des infrastructures ainsi que le secteur financier.