lundi, mai 13, 2024
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Colère contre une école de la mission française à l’étranger

CONTENU MALSAIN: LES PARENTS EN COLÈRE CONTRE UNE ÉCOLE DE LA MISSION FRANÇAISE À L’ÉTRANGER

Des parents de Kénitra expriment leur préoccupation, leur inquiétude et leur consternation suite à la décision d’une enseignante de partager des contenus offensants et malsains avec leurs enfants.

En conséquence, ils ont décidé de déposer une plainte auprès du Parquet de la ville.

Dans une déclaration adressée à l’opinion publique, le bâtonnier et avocat Me Abderrahim Jamai, la défense des plaignants, a fait savoir que l’école Honoré de Balzac à Kénitra, faisant partie des établissements de la mission française à l’étranger, a connu un phénomène dangereux touchant aux droits des enfants.

Il s’agit, indique-t-il, de l’endoctrinement et la présentation d’une enseignante aux élèves d’informations sur l’homosexualité, « caractérisées par l’orientation vers des attitudes qui touchent à l’image et aux symboles de l’islam et affectent leur croyance religieuse, les invitant à accepter des concepts de nature homosexuelle et répandant des perceptions de tendances anormales qui font l’éloge des relations entre personnes du même sexe… »

Pour le militant des droits des enfants, « c’est ce que les lois considèrent comme des agressions graves sur les enfants, qui affectent leur identité culturelle, leur environnement social et leur stabilité psychologique ».




Ce sont, poursuit-il, des sujets qui ne conviennent pas à leur âge, ni à leurs capacités morales et intellectuelles, et comme enfants, ils sont incapables de discuter de ces sujets, de comprendre leurs sens et leurs effets ou de formuler une opinion.

Me Jamai précise que l’affaire a été présentée aux autorités judiciaires de Kénitra, le ministère public a, de son côté, pris le dossier en main et ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire, « ce qui a rassuré les parents et les familles, qui sont, malgré tout, préoccupés par le comportement de l’enseignante et par la négligence de l’administration de l’école, mais aussi inquiets des répercussions sur l’avenir de leurs enfants ».

En outre, l’avocat de la défense explique que les responsables de l’école semblaient hésiter et manquer de fermeté face à ce qui s’était passé, ce qui peut être « compris comme une position d’incitation à ces pratiques ou une protection de l’enseignante et c’est ce qui devrait être découvert par les enquêtes en cours ».

Ceci appelle à traiter fermement toutes les menaces aux droits de l’enfant, qui sont protégés par la Constitution et la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant ratifiée par la Maroc et placée à maintes reprises par la présidence du ministère public comme l’une de ses priorités dans la lutte contre toutes les formes d’exploitations et de violences à l’égard des enfants, a-t-il ajouté.




« Il ne fait aucun doute que la procédure sous la responsabilité du ministère public se poursuivra, quelles que soient les pressions que certains pourraient tenter d’effectuer pour que la justice ne dise pas son dernier mot en la matière », conclut le bâtonnier et avocat Me Abderrahim Jamai, la défense des plaignants.

D’autre part, les parents ont réagi lorsque leurs enfants les ont approchés pour obtenir de plus amples informations sur le sujet ou pour les interroger sur la normalité du sujet ou du contenu présenté.

Il convient de noter que la plainte officielle a été déposée par l’avocat le 27 février 2023 après que les parents aient tenté de nombreuses fois, depuis le mois de décembre, d’alerter l’administration de l’école ainsi que ses responsables du comportement de l’enseignante, une alerte qui n’a finalement pas été prise au sérieux et les a obligés de passer à l’acte.