Le Maroc attend le bon moment pour « récupérer Sebta et Melilla »
Le Maroc attend le bon moment pour « récupérer Sebta et Melilla »
Après avoir réussi à obtenir de l’Espagne son soutien au plan d’autonomie de son Sahara occidental, le Royaume du Maroc aurait prévu de laisser passer le temps avant de récupérer les villes occupées de Sebta et Melilla, selon Diario16. Le Royaume du Maroc ne semble pas avoir renoncé à récupérer les présides occupés de Ceuta et Melilla. Dans sa lettre à Mohammed 6 dans laquelle il a exprimé le soutien de l’Espagne au plan marocain d’autonomie du Sahara occidental, nulle part le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez ne fait mention des deux villes autonomes, ce qui laisse planer des doutes sur cette épineuse question.
D’après Diario16, Pedro Sanchez a fait l’option de changer de position sur le Sahara occidental parce qu’il voulait mettre fin à la crise « insoutenable » avec le Maroc à quelques mois de la fin de son mandat. Pour le peu de temps qui lui reste à passer à la Moncloa, il ne souhaite plus avoir de différends avec le Royaume du Maroc, ni avoir à gérer des crises migratoires avec l’invasion de migrants à Ceuta ou Melilla. Mais de son côté, le Royaume du Maroc déroule sa stratégie pour récupérer les deux villes autonomes occupées ainsi que les îles Chafarinas, Al Hoceïma, Perejil (Laïla), après avoir réglé la question du Sahara occidental, croit savoir la même source.
La même source note que l’ambassade du Maroc en Espagne a publié ces derniers jours sur son site web, une carte du royaume du Maroc intégrant le Sahara marocain et Ceuta et Melilla. L’Espagne est consciente que le Maroc ne renoncera pas aussi facilement à ses envies de récupérer Sebta (Ceuta) et Melilla. Le chef de l’exécutif espagnol Pedro Sanchez n’a pas osé évoquer expressément la situation des deux villes dans sa lettre pour ne pas agacer le Royaume du Maroc, préférant utiliser des termes comme « l’intégrité territoriale ».
On peut discuter avec l’Espagne, et avec l’Algérie ?
À noter que le Sahara oriental marocain, annexé au Maroc par la France coloniale et rattaché à l’Algérie française reste une autre question. L’Algérie a gardé ce territoire historiquement marocain après son indépendance, malgré un accord avec le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Le Maroc se serait-il habitué aux coups de poignards dans le dos de la part de son voisin ? Comme pour la convention entre l’Algérie et le Maroc pour l’exploitation du gisement de fer dans la région de Tindouf, signée à Rabat en 1972, pour ne citer que cela. Convention que l’Algérie n’a jamais respecté. Le régime algérien voyou ne respecte jamais ses accords avec le Maroc. Le Gouvernement provisoire de la République algérienne a été renversé par des militaires sans honneur. Une petite pique : l’actuel Président de la République algérienne démocratique et populaire est plus vieux que le pays qu’il dirige.