samedi, octobre 5, 2024
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La coopération économique entre le Maroc et le Royaume-Uni est «complémentaire»

Simon Martin : La coopération économique entre le Maroc et le Royaume-Uni est «complémentaire»




La coopération économique entre le Royaume du Maroc et le Royaume-Uni est «complémentaire», notamment dans un contexte post-Brexit. C’est ce qu’a relevé l’ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, Simon Martin, qui intervenait lors d’un webinaire organisé par la Chambre de commerce britannique au Maroc sous la thématique : «Post-Brexit : Un an après, premier bilan».

Simon Martin





«Nos économies respectives sont très complémentaires et avec l’accord d’association régissant nos échanges commerciaux après le Brexit, nous avons construit une véritable structure à même de permettre l’identification des secteurs où nous pouvons changer les règles, les termes de notre relation économique pour augmenter les opportunités pour les investisseurs marocains au Royaume-Uni et inversement», a souligné M. Martin.

Après avoir rappelé le rôle du Maroc en tant que porte d’entrée vers le continent africain, spécialement l’Afrique de l’Ouest où la présence de l’industrie et des services britanniques reste limitée, l’ambassadeur a mis en avant les relations commerciales fortes qui existent entre les deux parties dans les domaines de l’agriculture, du tourisme, de l’automobile et de l’aéronautique.

Il a également affirmé qu’il existe énormément d’opportunités à exploiter.




Notamment en termes d’échange d’expertises dans le domaine financier. «Nous pouvons imaginer une plus forte présence des sociétés financières britanniques à Casablanca Finance City, mais nous pouvons également œuvrer au développement de nouveaux produits financiers», a-t-il dit.

Dans le même sillage, le Commissaire adjoint britannique au commerce pour l’Afrique, Alastair Long, a souligné que le Royaume du Maroc constitue l’un des marchés les plus intéressants pour le Royaume-Uni en matière de commerce, notant que celui-ci ambitionne d’être le premier investisseur en Afrique.

Il a également souligné que les deux pays partenaires gagneraient à œuvrer dans l’optique de densifier leurs échanges commerciaux alors que l’impact mondial de la pandémie du Covid-19 serait une parfaite occasion de revoir la façon dont les économies respectives fonctionnent.