samedi, décembre 14, 2024
Faits divers

Espagne: un Marocain déclaré mort à la place de son frère

Espagne: un Marocain déclaré mort à la place de son frère




Amine Faqhi, 27 ans, décédé le 11 janvier lors de la vague de froid, est entré en Espagne en utilisant une photocopie du passeport de son frère, Mohcine Faqhi. Conséquence, l’un a été déclaré mort en lieu et place de l’autre.




Amine Faqhi est arrivé en Espagne il y a environ trois mois d’Italie en utilisant une photocopie du passeport de son frère, Mohcine Faqhi. Il y a quelques semaines, les agents de la police nationale ont pris les empreintes digitales d’Amine qui, étant en situation irrégulière (sans pièces d’identité), a présenté la même photocopie du passeport de son frère, Mohcine.
À son décès le 11 janvier, les agents ont à nouveau pris ses empreintes digitales qui correspondent, dans la base de données de la police, à celles enregistrées au nom de Mohcine.




C’est ainsi que son corps a été officiellement identifié comme étant celui de Mohcine Faqhi, 32 ans. Après l’autopsie pratiquée à l’Institut de médecine légale de Catalogne, le tribunal a informé le consulat marocain du décès de l’un de ses ressortissants.
Sans nouvelles de lui depuis quelques semaines, la famille d’Amine craignait déjà le pire, avant que les autorités marocaines ne la contactent pour lui annoncer le décès, non plus d’Amine mais plutôt de Mohcine. Surprise totale. Comble d’étonnement, d’autant que Mohcine vit à Khourigba, près de Casablanca, et n’a jamais voyagé en Espagne.




Pour clarifier la situation, une cousine d’Amine, Nisrine, s’est donc rendue à Barcelone depuis Milan. Une fois sur place, elle a présenté au tribunal les pièces d’identité des deux frères. Ensuite, sur instructions du juge, elle a été transportée au poste de police pour faire une déclaration.
Puis, elle a été conduite à l’Institut de médecine légale pour authentifier le corps d’Amine. Le tribunal a ordonné à la police de faire comparer les empreintes digitales du cadavre avec celles d’Amine aux autorités marocaines. Après quoi, la procédure de rapatriement de la dépouille mortelle pourra être enclenchée.