lundi, avril 29, 2024
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Énergies vertes: le Maroc veut devenir la plateforme industrielle la plus compétitive au monde

Le Maroc veut devenir la plateforme industrielle la plus compétitive au monde en termes d’énergies vertes




Le Royaume du Maroc ambitionne dans les prochaines années de devenir la plateforme industrielle la plus compétitive au monde en termes d’énergies vertes, a souligné, à Marrakech, le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour.

Cette ambition est atteignable grâce au potentiel du Royaume à produire de l’énergie propre, un des trois plus importants au monde, a dit Ryad Mezzour lors d’un panel tenu dans le cadre du Forum des affaires de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), placé sous le thème «Climat des affaires au Maroc sous la nouvelle enseigne « Morocco Now »».

Le Royaume du Maroc, a poursuivi le ministre de l’Industrie et du commerce, s’impose déjà comme une base industrielle de référence décarbonée au niveau de la région.

Il a mis en avant les mutations profondes qu’a connues le pays dans le domaine pour une croissance inclusive et durable.

Le ministre a, à cet effet, mis en exergue les réalisations qui ont été entreprises par le Royaume du Maroc pour placer les énergies propres au cœur de la compétitivité de l’économie industrielle et économique nationale, saluant à ce propos les efforts en matière de formation, d’accompagnement et de partenariat public-privé pour soutenir l’investissement.




De son côté, le directeur général de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), Youssef El Bari, a rappelé que la marque Morocco now a été lancée en octobre dernier dans le cadre de l’Exposition universelle de 2020 à Dubaï.

La marque Morocco now vise à avoir un outil permettant de communiquer sur les atouts dont dispose le Maroc en tant que plateforme d’investissement et d’exportation.

Il s’est penché en outre sur les défis actuels que connait le monde dans le contexte international caractérisé notamment par une reconfiguration des chaînes de valeur et une urgence climatique, soulignant la nécessité d’encourager la production nationale et réduire la dépendance régionale, tout en impliquant une production plutôt décarbonée.

Le Forum d’affaires de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, tenu en parallèle avec sa 31e assemblée générale, s’impose en tant que plateforme idoine pour explorer les opportunités d’investissement et nouer des liens durables d’affaires.