samedi, décembre 14, 2024
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La très grande majorité des restaurants au Maroc sont au bord de la faillite

La grande majorité des restaurants au Maroc sont au bord de la faillite




Les restaurateurs sont au bord du gouffre et ne savent plus à quel saint se vouer. Selon la corporation, 40% des restaurants ont déjà été contraints de fermer ou de cesser leur activité. Les professionnels appellent désormais le CVE à la rescousse.




80% des restaurateurs sont au bord de la faillite. C’est ce que nous apprend L’Economiste dans sa publication de ce mercredi 13 janvier. Le journal, qui s’intéresse au secteur, rapporte que la crise sanitaire est en train de décimer le secteur à cause, surtout, des restrictions imposées par le gouvernement.
Selon la corporation, 40% des restaurants ont été contraints de fermer ou de cesser leur activité. Face à cette situation, les professionnels s’en remettent au Comité de veille économique. L’Economiste rappelle que le CVE a bien pris des mesures pour soutenir les salariés du secteur.




Notamment les restaurants, mais lesdites mesures sont jugées insuffisantes par les professionnels. C’est pour cette raison que la Fédération marocaine de la franchise, dans un courrier qui a été adressé au ministère de l’Industrie et du commerce, fait la lumière sur la situation des professionnels.
Le journal fait également observer que, malgré la situation, les professionnels sont contraints de s’acquitter d’un certain nombre de charges incompressibles telles que le loyer et les compléments de salaire et les impôts et les taxes et les échéances bancaires…




Pour atténuer l’impact de la crise, la fédération propose la suspension des jugements d’éviction de certains membres n’ayant pu s’acquitter de leurs loyers. La corporation propose aussi la mise en place d’une subvention pour la prise en charge de 50% des charges locatives et la suspension des décisions d’éviction exécutoires en cours jusqu’en juin 2021.
Sur le plan financier, le quotidien indique que le montant du «Crédit Relance», limité actuellement à un mois du chiffre d’affaires, est en deçà des attentes des restaurateurs, qui proposent que le montant soit porté à deux mois du chiffre d’affaires.