dimanche, décembre 1, 2024
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Mineurs marocains: de la prison requise contre 2 responsables du gouvernement de Sebta

MINEURS MAROCAINS: 12 ANS DE PRISON REQUIS CONTRE DEUX RESPONSABLES DU GOUVERNEMENT LOCAL DE SEBTA

SUITE À L’EXPULSION EN 2021, DE SEBTA, DE 55 MINEURS MAROCAINS, DEUX RESPONSABLES RISQUENT DOUZE ANS DE PRISON DANS LE CADRE D’UN PROCÈS OUVERT DANS LE PRÉSIDE OCCUPÉ.




Tout comme l’actuelle vice-présidente du gouvernement local de Sebta, Mabel Deu, la déléguée du gouvernement espagnol dans le préside occupé, Salvadora Mateos, récemment démise de ses fonctions, est confrontée à de lourdes occasions qui risquent de briser son avenir politique et professionnel.

La raison?

L’expulsion de mineurs marocains, qui remonte à la mi-2021, après l’assaut collectif à la ville occupée de Sebta survenu en mai de cette même année.

Comme le rapporte le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia, le tribunal s’est prononcé contre cette décision relative à l’expulsion de 55 mineurs marocains, la jugeant illégale.

Pour rappel, le tribunal a même empêché d’autres opérations d’expulsion relatives aux mineurs marocains.

Ainsi, le procureur a exigé l’ouverture d’un procès à l’encontre des deux responsables ibériques.

L’actuelle vice-présidente du gouvernement local de Sebta, Mabel Deu, et la déléguée du gouvernement espagnol, Salvadora Mateos, sont donc poursuivies pour différents chefs d’accusation.




Elles sont poursuivies pour détournement de procédures administratives et contribution à l’expulsion de 55 mineurs marocains non accompagnés arrivés dans le préside occupé en mai 2021, précise le quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Selon le journal, le Parquet général a requis une peine de prison de 12 ans contre les deux accusées poursuivies dans le cadre de cette affaire qui secoue la ville occupée de Sebta.

Dans son réquisitoire, le ministère public a jugé que les deux mises en cause devaient être privées d’exercer une fonction élective ou gouvernementale.

Elles devraient également, selon le réquisitoire, perdre le « statut d’honneur » lié à l’exercice de leurs fonctions.

D’après les premières conclusions de l’Instruction, le Parquet général estime que les deux responsables ibériques, Mabel Deu et Salvadora Mateos, ont agi en toute conscience et connaissance de cause lorsqu’elles ont commis cet acte illégal, conclut le quotidien Al Ahdath Al Maghribia.