vendredi, novembre 1, 2024
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Vacances au Maroc: le gouvernement « doit » alléger les conditions d’entrée

Vacances au Maroc : le gouvernement « doit » alléger les conditions d’entrée




Alors que le gouvernement marocain est réticent à lever les restrictions de voyage liées au Covid-19 dans un pays où la situation épidémiologique est rassurante, des voix s’élèvent pour faire pression sur lui. L’allégement de la double obligation de présenter un pass vaccinal et un test PCR négatif pour les voyageurs par voie aérienne dans les aéroports marocains est plus que jamais attendu. Le retour des Marocains résidant à l’étranger (MRE) et l’arrivée des touristes étrangers en dépendent. Depuis le 8 avril, les passagers en provenance de l’étranger accèdent au Royaume du Maroc par voie maritime avec un test PCR négatif de moins de 72 heures ou un pass vaccinal valide. Cet allègement du protocole sanitaire ne concerne pas les voyages par voie aérienne.




Dès lors, experts et professionnels du tourisme appellent à l’uniformisation protocole sanitaire entre l’aérien et le maritime. « Sur le plan scientifique, il n’y a pas de raison d’avoir deux protocoles différents pour ceux qui rentrent au pays par voie maritime ou pas voie aérienne », estime Saïd Afif, pédiatre et membre du Comité national technique et scientifique consultatif de vaccination. Selon lui, on ne peut pas demander à une famille de 6 personnes de faire des tests PCR alors qu’ils sont tous complètement vaccinés. De plus, « le coût de ces tests enflera les charges de la famille », fait remarquer le spécialiste cité par SNRT. Assurant que la situation épidémiologique au Maroc est très rassurante, Saïd Moutawakil, réanimateur et membre dudit comité, estime, pour sa part, qu’il est temps d’alléger les mesures pour les personnes qui rentrent au royaume par voie aérienne.




Il est temps selon lui de mettre fin à ces contradictions. « Les recommandations ont été faites depuis un moment, on attend la décision des responsables et de la commission interministérielle », ajoute le membre du Comité national technique et scientifique consultatif de vaccination. Selon Moulay Tahar Alaoui, président du Comité scientifique de gestion de la crise Covid-19, cette décision ne saurait être prise à la légère. « C’est toute une logistique qui doit se mettre en place », dit-il, appelant à la prudence. « La situation épidémiologique est rassurante, mais on doit rester prudents. Il suffit que des personnes infectées rentrent au pays pour contaminer un grand nombre de citoyens », fait remarquer le président du Comité scientifique de gestion de la crise Covid-19.