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Belgique : les marocains appelés à se mobiliser pour une enfant

Belgique Gand Hafsa

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❤️ À Gand, un appel vital pour Hafsa : la solidarité marocaine face à l’urgence médicale

🧬🇲🇦 Une mobilisation cruciale pour sauver une fillette atteinte de bêta-thalassémie

À Gand, dans le nord-ouest de la Belgique, un appel poignant à la solidarité résonne au sein de la communauté marocaine et nord-africaine. Hafsa, une fillette marocaine de 11 ans, lutte depuis son plus jeune âge contre une maladie sanguine rare et grave, la bêta-thalassémie. Aujourd’hui, son état nécessite en urgence une greffe de cellules souches, seule option thérapeutique capable de lui offrir une guérison définitive.

🩸 Une maladie lourde et une course contre le temps

⏳ La greffe de moelle osseuse comme unique espoir

Atteinte de bêta-thalassémie, Hafsa dépend de transfusions sanguines régulières pour survivre. Ce traitement palliatif, bien que vital, ne constitue pas une solution durable. Les médecins sont formels : une greffe de moelle osseuse est la seule chance de guérison à long terme. Mais pour maximiser les probabilités de compatibilité, le donneur idéal doit être d’origine nord-africaine, un critère qui rend la recherche particulièrement complexe.

Depuis plus de six ans, la famille de Hafsa est engagée dans une quête éprouvante pour trouver un donneur compatible. Jusqu’à présent, toutes les tentatives sont restées vaines, plongeant les proches dans une attente douloureuse, rythmée par l’espoir et l’angoisse.

👮‍♂️ Une voix engagée pour briser le silence

📺 Abdel, policier à Gand, transforme l’émotion en mobilisation

Cet appel à la solidarité est porté avec force par Abdelkamal Ouad Khlie, officier de police à Gand, plus connu du grand public sous le prénom Abdel, notamment grâce à ses apparitions dans la série télévisée belge « Alloo bij de Wegpolitie ». Profondément marqué par l’histoire de Hafsa, qu’il a découverte lors de « The Warmest Week », une grande campagne caritative nationale organisée récemment en Belgique, Abdel a décidé d’agir.

Père d’un enfant de 12 ans, il confie avoir été bouleversé par l’appel lancé par les parents de Hafsa. « C’est une question de vie ou de mort », affirme-t-il avec gravité, conscient de l’urgence absolue de la situation. Pour lui, rester silencieux n’était plus une option.

👧 Une famille déjà éprouvée par la maladie

💔 Une sœur sauvée, un autre combat à mener

Le combat de Hafsa s’inscrit dans une histoire familiale déjà marquée par la maladie. Sa sœur aînée, Mariam, aujourd’hui âgée de 17 ans, est atteinte de la même pathologie. Elle a pu être sauvée grâce à un donneur compatible au sein de la famille. Malheureusement, aucun autre membre ne présente la compatibilité nécessaire pour offrir cette même chance à Hafsa, laissant la famille face à une impasse médicale.

Cette réalité renforce l’urgence de trouver un donneur externe, et souligne l’importance cruciale d’une mobilisation élargie de la diaspora nord-africaine.

🤝 Donner sans pouvoir donner : un engagement autrement

🩺 Sensibiliser pour sauver une vie

Bien qu’Abdel ait souhaité s’inscrire lui-même comme donneur, aux côtés de son épouse, il a dû y renoncer en raison de son âge. À 50 ans, il dépasse la limite requise, les donneurs devant être âgés de 18 à 40 ans. Loin de se résigner, il a choisi de transformer cette contrainte en levier de sensibilisation.

« Je ne peux pas donner, mais je peux encourager les autres », explique-t-il. « C’est juste un peu de sang, et vous pourriez sauver la vie d’un enfant ». Un message simple, direct, mais porteur d’un immense espoir.

🌍 Une mobilisation encourageante, mais encore insuffisante

✨ L’espoir d’un miracle toujours vivant

Depuis le lancement de cet appel, plus de 1 200 personnes d’origine nord-africaine se sont déjà inscrites comme donneurs potentiels. Un élan de solidarité salué par les proches de Hafsa et les associations impliquées. Pourtant, à ce stade, aucune compatibilité n’a encore été identifiée.

Malgré cette attente, Abdel refuse de céder au découragement. « Qui sait, peut-être qu’un miracle se produira encore pour Hafsa », glisse-t-il, porté par la conviction que chaque inscription augmente les chances de sauver la fillette.

🌟 Quand la solidarité devient une urgence vitale

❤️ Un geste simple pour changer une vie

L’histoire de Hafsa rappelle avec force que la solidarité peut être une question de survie. Dans cette course contre le temps, chaque inscription compte, chaque partage de l’appel peut faire la différence. À Gand comme ailleurs, la mobilisation de la communauté marocaine et nord-africaine pourrait transformer l’espoir en réalité et offrir à Hafsa la chance d’une vie normale.

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