dimanche, mai 12, 2024
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(Vidéos) Rejet des BRICS: l’Algérie de Tebboune humiliée

(VIDÉOS) REJET DES BRICS: UNE « HUMILIATION » POUR L’ALGÉRIE DE ABDELMADJID TEBBOUNE

C’est désormais officiel, l’Algérie a été écartée de la course et ne se joindra pas au bloc des BRICS cette année, contrairement à des pays comme l’Égypte, l’Ethiopie ou l’Argentine. Cet échec flagrant reflète les insuffisances manifestes des stratégies des dirigeants de la « République algérienne démocratique et populaire » (L’armée, le Président, le Département du renseignement et de la sécurité)

Annonce d’adhésion des nouveaux membres aux BRICS et rejet de l’Algérie
Le sommet des économies émergentes qui s’est tenu à Johannesburg a marqué une étape significative dans le paysage géopolitique mondial. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé, le 24 août, que six pays rejoindront le groupe des BRICS à partir du 1er janvier 2024. Ces pays sont l’Iran, l’Ethiopie, l’Argentine, l’Egypte, l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis. Cette adhésion, cependant, a laissé l’Algérie sur le seuil, malgré l’anticipation de sa candidature et le soutien de la Russie. À noter que l’Inde était catégoriquement et farouchement contre une adhésion algérienne, ceci suite à des déboires dans ce pays (Elle a voulu investir en Algérie et l’a regretté). À noter aussi que l’Afrique du Sud a suscité l’émoi en annonçant à tort que le Maroc avait formulé une demande d’adhésion aux Brics.

Une défaite humiliante pour l’Algérie
Pour l’Algérie, cette journée a été qualifiée d’humiliation historique et internationale par Abdou Semmar, un journaliste d’investigation et opposant algérien victime récemment dune tentative d’assasinat. L’absence de l’Algérie parmi les nouveaux membres des BRICS a été perçue comme un revers majeur et un échec pour le président Abdelmadjid Tebboune. La promesse antérieure de Tebboune, faite en juillet 2022, de faire entrer l’Algérie dans ce groupe avait été largement médiatisée, créant des attentes élevées.




Cependant, malgré la contribution de 1,5 milliard de dollars en tant qu’actionnaire à la Banque de développement, ainsi que des visites officielles dans des pays membres comme la Russie et la Chine, l’Algérie n’a pas réussi à convaincre l’Inde de son adhésion aux BRICS. Cette exclusion a été qualifiée d’échec cuisant pour le président Tebboune et son gouvernement, montrant des signes de déclin de l’Algérie sur la scène internationale, avec un prestige et un poids politique quasi inexistant.

Explications de la décision
Les analystes ont attribué cette décision au fait que les BRICS ont choisi l’Éthiopie et l’Égypte plutôt que l’Algérie. Les performances économiques décevantes de l’Algérie et son manque d’exportations significatives ont été cités comme des facteurs majeurs influençant cette décision, sans compter une très faible croissance économique. Alors que l’Algérie n’exporte principalement que du gaz et du pétrole, l’Éthiopie et l’Égypte ont été perçues comme ayant une position économique plus solide et une géopolitique plus « fiable ».

Qu’en pense la Russie auprès de laquelle Abdelmadjid Tebboune est allé plaider sa cause?
Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, a indiqué lors d’une conférence de presse à la clôture du sommet du BRICS que les critères d’expansion du groupe BRICS englobaient le prestige de l’État, son poids politique et sa position internationale.

Le désaveu international
L’absence remarquée du président Abdelmadjid Tebboune et de son premier ministre lors du sommet a été interprétée comme un signe de frustration et de déception. Alors que le ministre des Finances a été désigné pour représenter le gouvernement algérien, cette sous-représentation a été qualifiée de témoignage des défis que l’Algérie rencontre sur la scène diplomatique internationale.

En bref…
La non-admission de l’Algérie aux BRICS a été perçue comme une défaite majeure, voire humiliante, exposant les lacunes économiques et géopolitiques du pays. Cela met en évidence les difficultés de l’Algérie à renforcer sa position internationale et à jouer un rôle significatif dans les dynamiques économiques mondiales. Malgré les déclarations grandiloquentes du président Abdelmadjid Tebboune sur la certitude d’intégrer les BRICS, la candidature de l’Algérie n’a suscité aucune attention de la part des représentants des cinq membres des BRICS chargés de préparer le dossier d’expansion à d’autres pays, qui a été présenté aux ministres des Affaires étrangères du groupe. 

L’Algérie peut se rassurer en constant que depuis des années, la « nouvelle Algérie, cette « puissance mondiale » reste toujours la 4ème nation dans le monde dans l’ordre alphabétique. Et ça risque de durer. Le Maroc ne fait RIEN à ce niveau là pour rattraper son retard.














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