dimanche, avril 28, 2024
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Mondial 2022: comment la presse espagnole a commenté la qualification du Maroc en 8ème de finale

MONDIAL 2022: VOICI COMMENT LA PRESSE ESPAGNOLE A COMMENTÉ LA QUALIFICATION DES LIONS DE L’ATLAS EN 8ÈME DE LA COUPE DU MONDE

LA PRESSE ESPAGNOLE N’A PAS MANQUÉ DE COMMENTER LA GRANDE PERFORMANCE HISTORIQUE DES LIONS DE L’ATLAS EN COUPE DU MONDE 2022. L’ÉQUIPE A RÉUSSI À SE QUALIFIER EN 8ÈMES DE FINALE, APRÈS 36 ANS D’ATTENTE. RETOUR SUR LES RÉACTIONS DE LA PRESSE IBÉRIQUE.




Pour El Mundo, les regards se sont tournés vers le coach de l’équipe nationale, Walid Regragui, qui a repris l’équipe à 3 mois de la Coupe du monde, en relevant un défi colossal.

« L’homme qui a gracié les joueurs interdits et fait du Maroc une +famille+ », a titré El Mundo dans son article réservé à la victoire des Lions de l’Atlas.

Le média raconte qu’il y a tout juste trois mois, fin août, Walid Regragui recevait un appel inattendu pour lui demander de prendre la tête des Lions de l’Atlas.

« Avec un cursus d’entraîneur peu étoffé, la Fédération marocaine a proposé à cet ancien joueur du Racing de Santander de prendre en charge l’équipe », indique le média espagnol.

Et de poursuivre que la raison pour laquelle Fouzi Lekjaa, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) l’a choisi, c’était pour « ramener un peu de calme à un groupe brisé par les méthodes du furieux Valhid Halihodzic, qui avait combattu », entre autres, Hakim Ziyech, le poussant à ne plus vouloir revenir en équipe nationale.




El Mundo revient également sur la binationalité de plusieurs joueurs de l’équipe du Maroc, en expliquant que sur les 26 joueurs appelés par Walid Regragui, 15 sont nés hors du Maroc « mais ont décidé de concourir avec l’équipe du pays de leurs parents, de leur famille, ce qui confère à l’équipe une charge émotionnelle très particulière ».

C’est le cas, poursuit le médias, d’Amallah, Chair, El Khannous et Zarouy, alors que certains de ces joueurs, comme ce fut le cas avec Ziyech, « avaient le veto de l’entraîneur précédent », alors qu’à présent, ils ont toute la confiance de Walid Regragui.

Sur BBC en espagnol, le titre parle du Maroc qui a créé la surprise, en indiquant que « les tribunes du stade Al Thumama ont rugi pour les Lions qui marquaient l’histoire.

Le site spécialisé Sport.es pour sa part a réservé un article pour ses lecteurs dans lequel il avance le potentiel de l’équipe marocaine et appelle à ne pas avoir d’excès de confiance, tout en listant tous les joueurs marocains dont l’Espagne devrait se méfier.




« L’Espagne fera très bien de ne pas du tout faire confiance au Maroc », indique la publication, qui ajoute que « contrairement à de nombreuses autres équipes africaines, qui se distinguent avant tout par une bonne force physique, les Marocains se distinguent également par une bonne maniabilité du ballon et des joueurs de qualité qui sont importants dans les clubs en Europe ».

Enfin, le site de ABC Séville, a parlé des deux joueurs marocains évoluant dans les clubs de la ville, à savoir Youssef En-Nseyri et Yassine Bounou, s’est félicité de la performance de deux joueurs qui brillent en ce moment pour leur équipe nationale.

« L’attaquant de Séville (Youssef En-Nseyri, ndlr) est entré dans l’histoire du football marocain en devenant le premier joueur à marquer un but dans deux Coupes du monde différentes », note le média qui affirme qu’avec la qualification des Lions de l’Atlas, c’est la « fête partout au Maroc. Et une bonne nouvelle pour le Sevilla FC aussi ».