mercredi, mai 15, 2024
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La Tunisie continue de payer le prix de son hostilité envers le Maroc

LA TUNISIE CONTINUE DE PAYER LE PRIX DE SON HOSTILITÉ ENVERS LE MAROC

Les Marocains ont lancé une campagne de boycott des produits tunisiens, suite à l’acte hostile envers le Maroc du président de la Tunisie, Kaïs Saïed, qui a déroulé le tapis rouge lors du 8ème Sommet du Forum Afrique-Japon, au chef des séparatistes brahim Ghali ou Mohamed Battouche c’est tout comme.




Maintenant, en vouloir au président tunisien de s’être soumis au dictat du régime algérien est un autre problème au regard du choix qu’il n’avait pas.

Il est regrettable de s’être vendu pour si peu.

Cette situation, pour son infime âme burlesque, prêterait à en rire, si ce n’étaient les lourdes conséquences pour une Tunisie, embourbée dans un marasme économique sans précédent.

Cela étant, les utilisateurs marocains de Twitter, mais pas que, d’autres plateformes de la toile pratiquent volontiers ce petit jeu, ont lancé un hashtag tendance afin de boycotter les produits tunisiens vendus dans tout le pays sous le code barre 619.

Twitter est désormais utilisé pour afficher des codes-barres et des listes complètes de marques tunisiennes disponibles sur le marché marocain.

De plus, à l’approche de la rentrée scolaire et universitaire, la campagne de boycott vise également les stylos et tous produits BIC, une marque française avec une usine dans la ville tunisienne de Bizerte qui approvisionne le Maroc.




Après que Rabat ait décidé de boycotter le 8ème Sommet du Forum Afrique-Japon, c’est une autre campagne qui a été lancée donc, par des internautes contre les produits tunisiens vendus au Maroc.

Code-barre et listes exhaustives de marques tunisiennes disponibles sur le marché marocain sont partagés en masse sur les réseaux sociaux et le « sus au Tunisien », sur la toile est désormais de mise au Maroc.

De nombreuses autres activités évènementielles communes aux deux pays ont également été suspendues ou gelées, notamment le sommet de Tunis des inventeurs auxquels les nationaux ont décliné leur participation.

La Fédération marocaine des droits du consommateur a appelé à un «boycott de tous les produits tunisiens». 

Le sport n’est pas en reste, la Fédération royale marocaine de karaté a également annoncé que l’équipe nationale marocaine ne participera pas au Championnat d’Afrique du Nord, qui doit se dérouler en Tunisie du 7 au 11 septembre et bien d’autres évènements en perspective.

La Fédération royale marocaine de handball a décidé de se retirer et confirmé la non participation des clubs marocains à deux compétitions sportives en Tunisie. 

Le COD Meknès de basketball dames a décidé de ne pas participer au championnat arabe féminin de basketball qui se déroulera en Tunisie.




 On le voit la société marocaine, sous toutes ses composantes, se mobilise.

Même plus, on se demande si la campagne de boycott lancée par les Marocains sur les réseaux, des experts ne devraient pas toucher également, les banques et les entreprises marocaines opérant encore en Tunisie, que l’on conseille vivement dans les tweets, de quitter ou tout au moins d’y arrêter leurs activités dans le pays.

Mais pour les finances, ce n’est pas aussi simple que cela.

Toujours est-il qu’avec cette campagne de boycott, venue avec le dépassement de la ligne rouge qu’est le Sahara marocain, l’attitude des entreprises marocaines opérant en Tunisie est surveillée de très près par les internautes, d’autant que ces dernières emploient des milliers de personnes en Tunisie, notamment le groupe Attijariwafa Bank, dont la filiale Attijari Bank est présentée comme le premier réseau bancaire tunisien, employant plus de 1 500 personnes.

Pour en revenir à l’acte (hostile) de Kaïs Saïed, il ne s’agit nullement d’une bourde diplomatique.




L’acte (hostile) du Président de la République tunisienne Kaïs Saïed est un projet qui a été calculé et qui a été préparé en connivence avec le régime algérien dans le seul but de saper l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.

Sinon, dans quel but inviter la fantomatique « république » sahraouie et que peut-elle vraiment offrir au Japon ou à l’Afrique ?

Rien, si ce n’est par la voie de son sponsor le régime d’Alger l’achat de quelques 4×4 Toyota pour aller vadrouiller en bons bandits de chemins dans le Sahel.

Au bas mot, cette boutade offensante lancée de manière brusque et inconsidérée a blessé non seulement les sentiments du peuple marocain et africain, voire plus et a surtout mis la Tunisie au piloris et qui s’isole de plus en plus.

Cette dernière rompt avec sa position traditionnelle sur la question du Sahara marocain et dément la neutralité que Tunis a toujours revendiquée depuis Habib Bourguiba, président de la Tunisie entre 1957 et 1987.