dimanche, avril 28, 2024
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L’Espagne salue la coopération policière avec le Maroc

L’Espagne salue la coopération policière avec le royaume du Maroc




Des terroristes utilisent les flux migratoires pour entrer en Espagne, selon le Centre de renseignement contre le terrorisme et le crime organisé (CITCO) relevant du ministère espagnol de l’Intérieur qui salue la coopération «efficace» avec le Maroc grâce à laquelle elle a pu faire cette découverte.




Selon le directeur du Centre, le général Manuel Navarrete, la coopération policière « efficace » avec le Maroc, malgré la crise migratoire de Ceuta survenue en mai, a permis de découvrir quelques cas rares de terroristes ayant emprunté les voies illégales de migrants pour entrer en Espagne.

Dans un entretien publié dans le dernier numéro de la revue Victims of terrorism du Centre, repris par Europa Press, le responsable du Centre de renseignement contre le terrorisme et le crime organisé a confirmé que les flux migratoires peuvent devenir une nouvelle porte d’entrée du terrorisme en Europe.




« On a compté les cas où des terroristes ont utilisé les flux migratoires massifs pour infiltrer ou exfiltrer l’Europe. Les forces de sécurité sont conscientes de cette possibilité qui, bien que non systématique, fait l’objet d’une attention rigoureuse », a déclaré Manuel Navarrete qui précise que les mesures de contrôle ont été renforcées.

Le directeur du Centre de renseignement contre le terrorisme et le crime organisé salue aussi la coopération « efficace » avec le Maroc, malgré la crise migratoire de la ville occupée de Ceuta. « La réponse en matière de coopération antiterroriste reste suffisante et efficace.




L’Espagne, par le biais de ses services, entretient une relation intense avec tous les pays concernés, ce qui permet au Centre de renseignement contre le terrorisme et le crime organisé de disposer des données riches et à jour et d’évaluer les menaces terroristes comme il se doit », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le général Manuel Navarrete a souligné que « le djihadisme a tenté de profiter de la crise sanitaire et des mesures restrictives prises par les États pour préserver la santé et la sécurité de leurs citoyens », rappelant les tentatives des terroristes via Internet et les réseaux sociaux.