Le Maroc considère les violents incidents à Al Qods Acharif comme des actes inadmissibles
Incidents à Al Qods Acharif : le Maroc s’inquiète et appelle au dialogue
Le Maroc a exprimé sa vive inquiétude suite aux incidents survenus à Al Qods Acharif, invitant les protagonistes à favoriser le dialogue et le respect des droits. Cet appel a été lancé à travers un communiqué du ministère des Affaires étrangères du royaume qui dit suivre avec grand intérêt, l’évolution de la situation.
Dans ce communiqué, le Maroc, dont le Souverain, le Roi Mohammed VI préside le Comité Al Qods, considère ces violents incidents « comme un acte inadmissible et susceptibles d’attiser les tensions ». Aussi, le Royaume fait-il remarquer dans son texte que les mesures unilatérales ne sont guère la solution tout en rappelant, la nécessité de préserver le statut spécial de la ville d’Al Qods et de protéger le cachet islamique de la ville sainte et la sacralité de la mosquée Al Aqsa.
Samedi, des dizaines de Palestiniens ont été blessés, suite à des attaques perpétrées par les forces israéliennes dans différentes zones des territoires palestiniens occupés et aux alentours de la mosquée Al-Aqsa. Les victimes, selon certaines sources, faisaient partie des 10 000 fidèles qui quittaient la mosquée Al-Aqsa après la célébration de Laylat al-Qadr près de Bab al-Asbat. Le croissant-rouge palestinien dresse quant à lui, un bilan de 50 palestiniens blessés.
Ceci à cause des heurts à l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa et ses environs. Tout est parti de l’annonce du report par la présidence palestinienne des premières élections tant que la tenue du scrutin n’était pas « garantie » à Al-Qods. « Nous avons décidé de reporter la date des élections jusqu’à ce que […] notre peuple puisse exercer ses droits démocratiques à Al-Qods », a déclaré Mahmoud Abbas à l’issue d’une rencontre de l’OLP portant sur les législatives prévues le 22 mai.