La mère du tiktokeur Adam Benchakroun risque 30 ans de prison
🚨 Affaire Adam Benchakroun : une enquête qui bascule dans le criminel à Tanger
La détention de la mère du tiktokeur marque un tournant majeur dans une affaire devenue tentaculaire, mêlant accusations de traite humaine, exploitation sexuelle, diffamation et violences.
Un dossier qui prend une ampleur inattendue
L’affaire entourant le tiktokeur tangérois Adam Benchakroun connaît un nouveau rebondissement. Jusque-là perçue comme un simple scandale médiatique, elle s’est soudainement muée en un dossier criminel complexe après une décision sévère de la Cour d’appel de Tanger. La justice a ordonné, samedi 15 novembre, l’incarcération immédiate de la mère du jeune influenceur et la disjonction des poursuites entre les deux prévenus, révélant une affaire bien plus profonde que prévu.
Une décision judiciaire lourde de conséquences
Après une audience marathon, le juge d’instruction a opté pour le placement en détention provisoire de la mère à la prison locale d’Asilah. Selon des sources judiciaires, cette mesure s’explique par la gravité exceptionnelle des faits qui lui sont reprochés. Les accusations retenues contre elle ouvrent la voie à une peine pouvant atteindre 30 ans de réclusion criminelle, un seuil réservé aux infractions les plus sévères du droit pénal marocain.
Son dossier a été transféré à la Chambre criminelle, preuve que la justice considère l’affaire comme un cas d’extrême sensibilité, avec potentiellement des ramifications multiples.
⚖️ Des chefs d’accusation accablants
Les charges pesant sur la mère d’Adam Benchakroun couvrent un large spectre de crimes, tous extrêmement graves au regard de la loi marocaine. Parmi elles :
- Traite d’êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle d’autrui pour la production de contenu à caractère pornographique
- Diffusion de contenu à caractère pornographique sur les réseaux sociaux
- Proxénétisme aggravé
- Participation à la production et à la vente de contenu pornographique
- Préjudice moral infligé aux enfants
- Infractions commises par un ascendant (circonstance qui alourdit considérablement les peines)
- Caractère transfrontalier des délits (un élément qui place l’affaire dans une dimension internationale)
- Actes indécents/atteinte à la pudeur
- Violence numérique
- Diffusion d’allégations mensongères
- Diffamation et injures publiques
Le cumul de ces accusations laisse entrevoir un procès où la défense devra répondre point par point à un ensemble de faits particulièrement incriminants.
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Le tiktokeur, jugé séparément pour des délits mineurs
Contrairement à sa mère, Adam Benchakroun ne fait pas face à des accusations de nature criminelle. Le juge d’instruction a décidé de séparer les dossiers, estimant que les faits reprochés au jeune homme relèvent uniquement de la juridiction du Tribunal de première instance. Il sera poursuivi pour des délits mineurs de nature correctionnelle, liés à ses pratiques sexuelles, à des atteintes à la pudeur publique et à la production et diffusion de contenus à caractère pornographique.
Cette décision marque une rupture nette entre les deux volets de l’affaire, tout en soulignant la volonté de la justice d’individualiser les responsabilités.
Prochaine étape : présentation devant le procureur du Roi
Le tiktokeur devra prochainement se présenter devant le procureur du Roi afin d’examiner les charges formelles retenues contre lui. Cette audition sera déterminante pour définir la suite de la procédure : poursuites simplifiées, mesures alternatives, ou ouverture d’un procès.
L’opinion publique, déjà captivée par ce dossier, attend avec attention les prochaines décisions judiciaires ainsi que les révélations qui pourraient émerger lors des audiences.