lundi, avril 29, 2024
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(Vidéo) Le Maroc accuse l’Algérie de fomenter le terrorisme d’État

(VIDÉO) ES-SMARA: LE MAROC ACCUSE L’ALGÉRIE DE FOMENTER LE TERRORISME D’ÉTAT

Lors de la 111ème session du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU à Genève, une tension significative a émergé entre le Maroc et l’Algérie. Le ministre marocain de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a présenté un rapport sur les actions du Maroc contre la discrimination raciale, suscitant des critiques de la part du représentant de l’Algérie, Noureddine Amir. Celui-ci a argumenté que le Maroc continuait d’entraver le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

En réaction, Abdellatif Ouahbi a pointé du doigt l’Algérie, l’accusant de représenter une menace pour la paix internationale. Il a soulevé la question des attaques du 28 octobre contre des cibles civiles à Es-Smara, qualifiant les missiles tirés depuis le territoire algérien vers le Maroc d’actes de terrorisme d’État. Le ministre a souligné le caractère criminel, terroriste et constitutif d’acte de guerre de ces attaques, attribuant leur responsabilité au Polisario, une milice séparatiste basée à Tindouf.

Abdellatif Ouahbi a officialisé la nature criminelle des attaques, malgré les dénégations du Polisario, soulignant que les enquêtes ont établi l’absence d’installations militaires dans les quartiers touchés et que toutes les victimes (un mort et trois blessés, dont deux graves) étaient des civils innocents. Bien que des indices crédibles pointent vers la responsabilité du Polisario, le Maroc, dans le cadre de l’État de droit, préconise actuellement la sagesse et la retenue dans sa réponse à l’attaque contre Es-Smara.

La semaine précédente, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avait indiqué devant la Chambre des représentants que le Maroc déciderait de la manière de répondre à l’attaque. Dans ce contexte, le représentant spécial pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, Alexandre Ivanko, a remis un rapport officiel aux Nations unies sur les attaques du 28 octobre et du 5 novembre à Es-Smara, fournissant des détails supplémentaires sur les événements.