dimanche, avril 28, 2024
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DG de l’IFC : le Maroc, locomotive de développement en Afrique

DG DE L’IFC : LE MAROC, LOCOMOTIVE DE DÉVELOPPEMENT EN AFRIQUE

Le directeur général de la Société financière internationale souligne le rôle du Maroc comme locomotive de développement en Afrique

Le directeur général de la Société financière internationale (IFC), filiale du Groupe de la Banque mondiale (BM), Makhtar Diop, a mis en exergue, mardi à Marrakech, les liens profonds unissant le Maroc et le reste des pays africains et son rôle de locomotive de développement dans le continent.

Makhtar Diop
Makhtar Diop

S’exprimant à l’occasion de la signature d’accords d’investissement entre la Société financière internationale et des entreprises marocaines, Makhtar Diop a souligné qu’à travers ces conventions, la Société financière internationale ne soutient pas uniquement ces entreprises, mais toute l’Afrique, comme en témoigne le prêt de 106 millions de dollars conclu avec le Groupe OCP, leader mondial d’engrais à base de phosphate, pour financer son ambitieux programme de centrales solaires et d’écologisation des systèmes alimentaires mondiaux.

“Développer l’agriculture en investissant dans les engrais sera un élément essentiel de ce développement”, a-t-il précisé, lors de cet événement tenu à l’occasion des Assemblées annuelles de la BM et du Fonds monétaire international (FMI), en présence du PDG du groupe OCP, Mostafa Terrab, de plusieurs ministres et d’autres personnalités marocaines et étrangères.

Le directeur général de la Société financière internationale a relevé que le développement de l’agriculture constituera un élément essentiel de la résilience des économies africaines face aux défis macro-économiques.

Évoquant, par ailleurs, la réponse des autorités marocaines suite au séisme d’Al Haouz, Makhtar Diop a salué la résilience du Royaume du Maroc et son regard tourné vers l’avenir avec beaucoup d’enthousiasme et de confiance, assurant la disposition de la Société financière internationale à accompagner les efforts de reconstruction entamés par le Maroc.

De son côté, la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a salué la signature des quatre conventions portant sur des financements de projets de développement pour près de 200 millions de dollars, en plus d’un “projet de circonstance visant la gestion de l’étape post-séisme”.

Il s’agit, a souligné Nadia Fettah, d’une “trajectoire exemplaire de partenariat entre le Royaume du Maroc et la Société financière internationale”, notant que cette coopération permettrait d’atteindre, en 2023, un montant “record” en matière de financement.

La ministre de l’Économie et des Finances a noté que cette dynamique témoigne notamment “de la rigueur de notre économie, du dynamisme de notre pays et de son grand plan de réforme, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI”.

Le “fort” partenariat entre le Royaume du Maroc et la Société financière internationale s’inscrit dans une logique de développement qui “touche à tous les aspects pour un développement plus inclusif, plus juste et plus dynamique”, a-t-elle poursuivi.

Nadia Fettah a, par ailleurs, souligné que le Maroc a apporté une réponse efficace aux conséquences du séisme sur tous les plans, estimant que “ce qui reste à faire, c’est d’aller de l’avant dans notre engagement de reconstruire”.

Cette reconstruction, a relevé pour sa part la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leïla Benali, est voulue non seulement dans les zones touchées par le séisme, mais aussi à une échelle plus large, car “c’est important d’apporter de la confiance dans l’avenir” et encourager le secteur privé à investir dans tous les domaines.

À son tour, le directeur de l’investissement et du climat des affaires au ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des politiques publiques, Ghali Sqalli, a affirmé que “le Maroc, sous le leadership clairvoyant de Sa Majesté le Roi Mohammed 6, s’est montré résilient et solidaire” après le séisme.

La solidarité, a-t-il ajouté, se manifeste à travers le défi que le Maroc est appelé à relever : “la reconstruction durable et à long terme (des zones touchées)”, ajoutant qu’une bonne partie de ce chantier concerne la création d’emplois de qualité pour les populations locales, dont l’investissement est l’élément clé.




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