lundi, avril 29, 2024
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Maroc: Ryanair contrainte d’annuler des vols

Maroc: Ryanair contrainte d’annuler des vols




La compagnie aérienne Ryanair se voit contrainte de suspendre trois liaisons aériennes entre sa base à Lisbonne Humberto Delgado, et les aéroports de Tours-Val de Loire en France, Oujda-Angads au Maroc et Bari-Karol Wojtyla en Italie. Et pour cause, TAP Air Portugal refuse de lui céder des créneaux de vols pourtant non utilisés.




En tout, quelque 700 vols dans sa base à Lisbonne-Humberto Delgado, y compris vers les aéroports de Tours-Val de Loire en France, Oujda-Angads au Maroc et Bari-Karol Wojtyla en Italie seront annulés, faute de créneaux, rapporte Air Journal. Ces 700 vols annulés « endommageront la connectivité de Lisbonne et la récupération post-Covid-19 », prévient Ryanair dans un communiqué,

Ryanair dénonce la « thésaurisation continue » par TAP Air Portugal de créneaux qu’elle « n’utilise pas » à l’aéroport de Lisbonne. La compagnie aérienne low cost irlandaise appelle le gouvernement portugais et la Commission européenne à « intervenir pour mettre fin au blocage de créneaux horaires anticoncurrentiel de TAP, libérer cette capacité inutilisée à Lisbonne », et à ouvrir enfin le nouvel aéroport sur la base de Montijo « pour permettre aux compagnies aériennes de se développer ».




Aux yeux de Ryanair, il s’avère nécessaire que « l’infrastructure nationale critique du Portugal soit utilisée pour soutenir l’économie locale et non utilisée pour protéger une compagnie aérienne zombie inefficace, pour laquelle le gouvernement portugais a déjà gaspillé 3 milliards d’euros de l’argent des contribuables ».

« Nous regrettons profondément ces perturbations inutiles pour les passagers de ces vols et itinéraires annulés causées par le blocage par TAP de créneaux horaires qu’elle n’utilise pas », a déclaré Michael O’Leary, CEO de Ryanair Holdings, faisant remarquer que ce blocage anticoncurrentiel des créneaux entrave la croissance des compagnies aériennes et la reprise du trafic, du tourisme et de l’emploi à l’aéroport de Lisbonne Portela, au détriment des consommateurs portugais.