mardi, mai 14, 2024
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L’année 2024 sera encore plus chaude que 2023

L’ANNÉE 2024 SERA ENCORE PLUS CHAUDE QUE 2023

2024 : une année de chaleur extrême en perspective

L’année 2024 pourrait bien établir de nouveaux records en termes de températures élevées. Selon des experts en climat au sein de l’administration américaine, il existe une probabilité d’environ 50% que l’année 2023 soit reconnue comme « l’année la plus chaude jamais enregistrée », avec des indications suggérant que cette tendance pourrait même se poursuivre l’année suivante.

Des données prévisionnelles alarmantes
Sarah Kapnick, une scientifique éminente au sein de l’Administration américaine des océans et de l’atmosphère (NOAA), a apporté des clarifications à cette annonce en précisant que jusqu’à présent, « l’année 2023 se classe au troisième rang parmi les années les plus chaudes répertoriées ». Elle a ajouté que « nous sommes quasiment certains à 99% que l’année 2023 figurera parmi les cinq années les plus torrides jamais enregistrées, et il y a une probabilité d’environ 50 % qu’elle établisse un record absolu de chaleur ».

Le rôle d’El Niño dans la montée des températures
Gavin Schmidt, directeur émérite de l’Institut Goddard d’études spatiales de la NASA, a également mis en avant la possibilité que l’année à venir puisse surpasser l’année en cours en termes de températures élevées. Il a souligné le rôle du phénomène climatique périodique El Niño, qui se manifeste au-dessus de l’océan Pacifique et entraîne une augmentation supplémentaire des températures. « Le pic d’impact du phénomène El Niño est prévu pour 2024. Ainsi, non seulement nous anticipons une année 2023 exceptionnellement caniculaire, marquée par des records de températures, mais nous envisageons également que 2024 pourrait se révéler encore plus chaude », a déclaré le directeur de l’Institut Goddard d’études spatiales de la NASA, Gavin Schmidt.




Concordance des données avec un observatoire européen
La semaine précédente, l’Observatoire européen Copernicus sur le changement climatique avait souligné que le mois de juillet avait battu des records de chaleur. Les récentes données fournies par l’Administration américaine des océans et de l’atmosphère s’alignent avec ces constatations européennes. En outre, l’administration américaine a révélé que « la température moyenne à la surface de la Terre en juillet dépassait de 1,12 degré Celsius la moyenne, établissant ainsi le mois de juillet comme le plus chaud depuis le début des relevés il y a 174 ans ».

Impacts sur les océans et les écosystèmes
L’administration a également signalé que les températures en surface des océans à l’échelle mondiale ont établi un nouveau record en juillet pour le quatrième mois consécutif, en raison des conditions climatiques persistantes engendrées par El Niño, qui avaient débuté en juin. Katherine Calvin, une scientifique éminente de la NASA, a souligné que « les effets du changement climatique touchent les populations et les écosystèmes à travers le monde ». Elle a noté que « parallèlement aux variations de température, nous observons d’autres transformations climatiques telles que l’élévation du niveau de la mer, la fonte des glaces en Arctique, les incendies de forêt et l’augmentation des précipitations intenses ».

L’appel à l’action pour préserver la planète
Le directeur de la NASA, Bill Nelson, a ajouté sa voix en déclarant que « l’élévation de la température terrestre est indiscutable. La nature nous envoie un message, et ce message est que nous devons agir de manière plus proactive dès maintenant pour préserver notre climat, autrement dit, pour sauver notre planète ». Alors que les preuves s’accumulent et que les tendances climatiques inquiétantes se dessinent, la nécessité d’une action concertée et immédiate pour contrer les effets du changement climatique devient de plus en plus urgente.