vendredi, décembre 13, 2024
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(Vidéo) Inauguration du nouveau siège de la brigade nationale de la police judiciaire

(Vidéo) La Brigade Nationale de de la Police Judiciaire se dote d’un impressionnant nouveau siège à Casablanca




Le directeur général de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), Abdellatif Hammouchi, a procédé, dimanche à Casablanca, à l’inauguration du nouveau siège de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), à l’occasion de la commémoration du 65è anniversaire de la création de la Direction Générale de la Sûreté Nationale.





Le directeur général de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), Abdellatif Hammouchi, a procédé, dimanche à Casablanca, à l’inauguration du nouveau siège de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), à l’occasion de la commémoration du 65è anniversaire de la création de la DGSN. 

À cette occasion, M. Hammouchi a effectué une visite dans différents services du nouveau siège, du laboratoire national de la police scientifique et technique et de l’arrondissement de police de Roudani. 

Le nouveau siège de la BNPJ, construit au boulevard de Roudani, a été conçu dans un style architectural moderne avec un cachet marocain, dans le respect des normes et standards régissant les infrastructures sécuritaires sensibles. 

Il s’étend sur une superficie de plus de 16.000 m2, répartie en 6 niveaux, 2 en sous-sol dont un pavillon de chacun d’entre eux a été dédié aux bureaux de la BNPJ. Il y a les bureaux et les espaces de travail.




Le nouveau siège a été équipé d’un ensemble d’infrastructures sécuritaires pour les besoins des investigations et enquêtes criminelles, y compris les cellules pour les personnes placées en garde à vue, bâties et équipées conformément aux standards de protection et de sécurité internationaux en vigueur.

Ceci en consacrant des espaces pour les mineurs et les femmes en conflit avec la loi et en dotant ces bâtiments d’un système de contrôle de pointe opérationnel 24 heures sur 24 et d’une clinique équipée de tous les moyens de diagnostic et d’assistance nécessaire dans des cas d’urgence. 

Il dispose également d’un ensemble d’équipements et d’infrastructures d’accueil et d’orientation, de bureaux pour reconnaissance des suspects, des salle pour contacter les avocats, les congrès et les salles de réunions, de parkings pour fonctionnaires et d’accessibilités, outre des espaces pour personnes en situation de handicap, un espace pour la prière et un restaurant.




À cette occasion, le contrôleur général, Jilali Najah, a fait, lors d’une rencontre avec la presse nationale, un exposé sur les missions de la BNPJ et a donné un aperçu de son évolution, de sa structuration et de son bilan d’action, rappelant que lors de sa création au début des années 70 elle était composée d’un chef et d’un nombre limité de fonctionnaires, vu que les missions qui lui étaient confiées étaient bien réduites. 

Mais, à la fin des années 90, a-t-il ajouté, les missions de cette institution étaient élargies en contribuant à la lutte contre la drogue et toute sorte de trafic, avant d’être renforcées avec l’avènement du nouveau millénaire à travers le traitement d’importantes affaires financières qui suscitent l’intérêt de l’opinion publique.

 Suite au développement accru du crime, sa mondialisation, et l’apparition de graves phénomènes criminels étrangers à la société, il a été procédé en 2004 à l’adoption du principe de spécialité.




Ceci à travers la création de 4 bureaux nationaux, à savoir le bureau national de lutte contre le terrorisme et le crime organisé, le bureau national de lutte contre les drogues, le bureau national de lutte contre l’immigration illégale, et le bureau national de lutte contre les crimes économiques et financiers, outre la création d’une cellule de lutte contre la cybercriminalité en 2007, a-t-il poursuivi. 

En 2008, a été créé un service d’investigations et d’interventions qui fournit un soutien sur le terrain et une assistance aux 4 bureaux, alors qu’en 2016, ont été créées 4 brigades régionales de la police judiciaire dans les villes de Casablanca, Rabat, Fès et Marrakech, en vue d’appuyer le bureau national de lutte contre les crimes économiques et financiers. 

En raison de la recrudescence de la cybercriminalité, a été créé aussi en 2018 le bureau de lutte contre les crimes liés aux technologies modernes.




Ceci dans le cadre de la stratégie globale de la DGSN, alors qu’en 2019 a été créé le service de renseignement économique et le service d’identification des avoirs criminels. 

Pour sa part, le commissaire divisionnaire Nourreddine Najih a passé en revue les missions et services relevant du bureau de lutte contre les crimes liés aux technologies modernes qui comprend 3 services dédiés aux investigations et aux renseignements criminels et un laboratoire d’analyse des effets numériques. 

Il a précisé que le bureau est spécialisé dans les cimes liés aux technologies modernes, c’est-à-dire, les crimes commis à travers les sites et applications d’internet, relevant que le laboratoire d’analyse des effets numériques assure une veille sur internet et la lutte proactive contre la criminalité. 

Quant au service des investigations et des renseignement criminels, il oeuvre, selon lui, à fournir toutes les données nécessaires aux éléments de la police judiciaire.