jeudi, décembre 12, 2024
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Le club chilien du Deportivo Palestino soutient Al Qods

Le club chilien du Deportivo Palestino soutient Al Qods




Le club chilien Deportivo Palestino soutient la cause palestinienne depuis sa création et continue de donner l’exemple. Pour la numérotation de son maillot, aux couleurs du drapeau palestinien, il utilise la carte de la Palestine à la place du chiffre 1.





Le Deportivo Palestino s’est fait connaitre depuis quelques années pour son soutien indéfectible à la cause palestinienne et continue encore à le faire, comme nous le relate SoFoot.

Dimanche dernier, avant de battre Colo-Colo sur la pelouse du Monumental de Macu, les joueurs sont rentrés vêtus de larges keffiehs blanc et noir, emblème historique de la résistance palestinienne.

Un geste symbolique pour soutenir les civils Palestiniens qui tombent chaque jour par les balles des militaires israéliens.

« Les symboles palestiniens, comme le keffieh, nous permettent de garder un lien solide avec notre mère patrie, notre terre d’origine. Nous devons nous soulever contre l’oppression », explique le président du club, Jorge Uauy.




« Fuyant le régime autoritaire mis en place par l’Empire ottoman dans la région, des milliers de personnes s’installent au Chili à la toute fin du XIXe siècle, loin de tout. Seul point commun avec cette nouvelle terre le christianisme », rapporte l’article.

Pour mieux s’intégrer, les Palestiniens se décident à fonder leur propre équipe qui s’appellera le Palestino Football Club en 1920, date de sa création.

Basé dans la ville d’Osorno, au sud du Chili, le club est devenu professionnel en 1952 et il a pris le nom de « Club Deportivo Palestino ».

En 1955, le club devient champion et s’impose dans le paysage du football chilien. « Une identité assumée, marquée d’un maillot blanc, vert, rouge et noir pour la plus grande diaspora palestinienne en dehors du Moyen-Orient et ses 500.000 ressortissants.




Le club devient l’un des porte-drapeaux de la Palestine occupée et l’instigateur de plusieurs mouvements de protestation”, explique SoFoot.

En 2002, le gardien de but Leonardo Cauteruchi avait ainsi arboré un maillot sur lequel le chiffre 1 prenait la forme d’une carte de la Palestine dans son intégralité, avant que cela ne soit adopté par toute l’équipe en 2014.

Un geste qui n’avait pas plu à la communauté juive chilienne qui n’a pas manqué de parler provocation.

“Les joueurs eux-mêmes souhaitaient avant tout montrer que jouer pour Palestino, c’était jouer pour la Palestine”, clame Jorge Uauy. « C’est une situation invivable, que je ne souhaite à personne. Nous représentons un peuple avec son identité, qui souffre depuis 1948.




Nous ne baisserons pas les yeux devant ce qui se passe à Cheikh Jarrah”, a écrit Luis Jiménez, capitaine de l’équipe, sur les réseaux sociaux.

Des réactions qui ont poussé les footballeurs d’Europe à prendre positon et à protester contre ce qui se passe sur place.

Islam Slimani, Alaixys Romao, Tino Kadewere, Nuri Şahin et les éminents Sadio Mané, Riyad Mahrez, Paul Pogba ou encore Alphonso Davies – pour ne citer qu’eux – ont ainsi transmis leurs messages de soutien via les réseaux sociaux.

“Il est également évident que porter un keffieh ou un maillot en hommage à la Palestine n’aidera pas à ramener le calme au sein d’une région meurtrie. Cela permet en revanche de mettre la lumière sur certaines injustices et de donner un écho plus important encore à ces revendications”, conclut l’article de SoFoot.