jeudi, décembre 12, 2024
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Arrestation d’un individu soupçonné d’avoir assassiné sa maîtresse, une mineure

Mehdia: arrestation d’un individu soupçonné d’avoir assassiné sa maîtresse, une mineure




Un bidonville de Mehdia, près de Kénitra, a été le théâtre, le 13 février courant, d’un crime odieux dont la victime est une mineure de 13 ans, assassinée par son amant de 7 ans son aîné. C’est la gendarmerie royale de Sidi Allal Tazi qui a rapidement démêlé l’écheveau de ce meurtre.




Selon c Al Akhbar, dans sa livraison du mercredi 17 février, les éléments de la gendarmerie royale de Sidi Allal Tazi, relevant de Kénitra, ont rapidement résolu l’énigme d’un crime dont ils n’ont été informés que plus de 48 heures après. Ils ont en effet arrêté le criminel.

Ils ont remis à la police judiciaire de Mehdia, localité où a eu lieu le crime, pour complément d’enquête sur le déroulé du meurtre. Al Akhbar nous informe qu’il y a quelques jours, un jeune homme de 20 ans, disposant d’un gîte dans un bidonville jouxtant Mehdia, y a assassiné sauvagement, par strangulation, son amante, une fille d’à peine 13 ans.




C’est le 13 février que cette mineure a été tuée, après avoir été séquestrée, après avoir été violée, puis abandonnée sur place. En collusion avec sa mère, qui est la première à avoir averti les gendarmes de l’existence d’un cadavre dans la baraque de son fils, 48 heures après les faits, le meurtrier a eu le temps de prendre la fuite vers Sidi Allal Tazi.

C’est là où loge sa grand-mère, mais aussi la famille de sa victime. Cependant, la suite fut un jeu d’enfant pour les gendarmes, qui ont rapidement délogé l’assassin du fin fond de sa cachette.




Ce dernier ne s’est pas fait prier et a immédiatement vidé son sac en reconnaissant son forfait. Il a même enfoncé sa mère, qu’il aurait informée sur-le-champ de son crime, mais qui a préféré n’en parler que tardivement, pour faire gagner du temps à son fils et couvrir sa fuite.

Le quotidien arabophone Al Akhbar précise que, si le fils sera poursuivi pour meurtre avec préméditation, séquestration et viol d’une mineure, la mère risque, elle aussi, d’écoper une lourde peine, pour complicité passive et non-dénonciation à temps d’un meurtre.