samedi, octobre 5, 2024
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Un scandale au collège français Claude Monet de Mohammédia

UN SCANDALE AU COLLÈGE FRANÇAIS CLAUDE MONET DE MOHAMMÉDIA

UNE RÉUNION SOUS TENSION AU COLLÈGE FRANÇAIS CLAUDE MONET DE MOHAMMÉDIA
Au début de chaque rentrée scolaire, une réunion rassemble les parents d’élèves, les enseignants et la direction du collège français Claude Monet de Mohammédia. Cette année, le principal sujet de préoccupation était les nouveaux horaires des cours, qui ont suscité des critiques et des inquiétudes légitimes.

LES NOUVEAUX HORAIRES DE COURS SUSCITENT DES INTERROGATIONS
Les nouveaux horaires, en particulier ceux de l’après-midi, ont été jugés excessivement lourds par de nombreux parents. La pause d’une heure à peine obligea les élèves à rester sur place et à manger à la cantine, une situation peu propice à leur bien-être.

UN DIALOGUE TENDU ET DES QUESTIONS SANS RÉPONSE
Lors de la réunion, les parents ont soulevé leurs préoccupations concernant les nouveaux horaires, espérant obtenir des éclaircissements et des solutions de la part de la direction de l’établissement. Cependant, le proviseur a réagi de manière autoritaire en ordonnant à un parent de se taire lorsqu’il a insisté pour obtenir des réponses à ses questions. Cette tension a marqué la réunion. Le parent d’élève a demandé au proviseur de faire preuve de respect à son égard en lui rappelant que les parents d’élèves ne sont pas des élèves. Les professeurs et la direction de l’établissement ont quitté la réunion.

UNE MESURE PUNITIVE CONTRE LES ÉLÈVES
Le jour suivant cette réunion tendue, les parents sont venus chercher leurs enfants à midi et ont été choqués d’apprendre que les élèves avaient été contraints de quitter leurs salles de classe pour s’asseoir sur le sol de la cour de l’école, en plein air et sous la pluie. Les élèves ont été soumis à une interdiction stricte de trop bouger ou de se lever, sous peine de recevoir des heures de colle. Les élèves ont tou été punis en guise de représailles pour se venger de leurs parents. Des enfants qui ont bougé parce qu’ils avaient mal à force de rester assis par terre et voulaient changer de position ont reçu des heures de colle. 

L’INDIGNATION DES PARENTS FACE À UNE PUNITION INJUSTIFIÉE
Le proviseur a pris cette mesure punitive collective en signe de protestation contre ce qu’il percevait comme un manque de respect de la part des parents lors de la réunion précédente. Cette punition collective infligée aux élèves a été ressentie comme humiliante par les enfants. Le proviseur a puni les élèves en signe de protestation contre leurs « parents mal élevés ». Les enfants ont été punis parce que leurs parents avaient exigés des réponses à leurs questions et du respect à leurs égards.

EXIGENCES DES PARENTS : DÉMISSION ET MOBILISATION
Face à cette situation, les parents d’élèves ont exprimé leur indignation et exigent la démission immédiate du proviseur et de son équipe administrative. Le proviseur, Tony Meistermann, aurait déclaré qu’il ne voyait pas la nécessité de s’excuser, renforçant ainsi la détermination des parents. Les parents sont bien décidés à faire bloc contre la direction de l’établissement et son équipe car il y a eu un abus d’autorité avec une punition inhumaine et injustifiée qui a été infligée aux enfants pour un différend qui ne les concerne pas. Les parents d’élèves exigent maintenant la démission immédiate du proviseur et de son administration.

VERS UNE ACTION JUDICIAIRE ET UN BOYCOTT
Une plainte commune sera déposée et des parents comptent retirer leurs enfants de l’établissement et entamer une rupture financière si l’équipe responsable de ce scandale n’était pas démise de ses fonctions.

DES QUESTIONS SUR LES ÉCOLES FRANÇAISES AU MAROC
Certains remettent en question l’engouement persistant pour les écoles françaises au Maroc, mettant en avant des préoccupations concernant leur niveau académique et leur rôle en tant qu’instruments d’influence de l’ancienne puissance coloniale. Il est certain que ce sinistre individu et son équipe ne se seraient jamais permis le dixième de ce comportement hallucinant en France. Cela témoigne d’un mépris sans nom pour notre population. Si ce n’est pas du néo colonialisme, comment désigner ce genre d’attitude ? Cette situation risque de renforcer les tensions entre le Maroc et la France, avec des appels au boycott du collège français Claude Monet de Mohammédia et des écoles françaises en général. Certains estiment que les établissements publics marocains offrent des alternatives éducatives tout aussi valables. Il faut boycotter le collège français Claude Monet de Mohammédia et plus largement toutes les écoles françaises.