lundi, octobre 7, 2024
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« La décision espagnole est une reconnaissance de facto de la marocanité du Sahara »

« La décision espagnole est une reconnaissance de facto de la marocanité du Sahara »




La nouvelle position de l’Espagne au sujet de la question du Sahara continue de susciter des commentaires. Un média espagnol estime qu’elle est « une reconnaissance de facto de la souveraineté du Maroc sur le Sahara ».

« D’un point de vue pragmatique, qui tient compte de la réalité des faits et non du volontarisme, l’articulation d’une large autonomie telle que proposée par Rabat nous semble être la meilleure alternative possible », affirme La Razón dans un éditorial titré « Une solution réaliste à l’imbroglio sahraoui ».

Pour l’auteur de l’article, la décision du gouvernement espagnol « va au-delà des décisions de l’ONU, puisqu’elle signifie la reconnaissance de facto de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental ».




Même si la décision du gouvernement espagnol de reconnaissance de facto de la marocanité du Sahara « ouvrira un nouveau front de friction avec Unidas Podemos, qui soutient la tenue d’un référendum d’autodétermination, et qu’elle ne sera pas bien accueillie par certains acteurs de l’opposition », la nouvelle position espagnole concernant le Sahara marocain « est conforme à la position de Washington et des principales puissances européennes, dont l’Allemagne, qui, petit à petit, ont admis que la formule proposée par Rabat est la meilleure issue possible », commente dans son éditorial le journal espagnol La Razón qui est connu pour être proche des milieux de la droite espagnole.




Il fait en outre remarquer que « le fait que l’Espagne, en tant qu’ancienne puissance administrante, souscrive à la position marocaine, avec toutes les nuances qu’elle souhaite, peut favoriser un changement d’orientation au sein du comité de décolonisation des Nations unies ».

Et de conclure : « Sans entrer dans des hypothèses sur l’avenir, la vérité est qu’une longue période de désaccord avec le Maroc a pris fin — qui a commencé, précisément, avec l’accueil clandestin du chef du Polisario (Brahim Ghali, NDLR), une énorme erreur diplomatique — qui a causé dommage grave à deux nations qui sont obligées, par l’histoire, la géographie et les intérêts communs, de se comprendre. »