mardi, décembre 10, 2024
Faits diversNational

Interpellation de 2 individus imprégnés d’idées extrémistes

Interpellation de deux individus imprégnés d’idées extrémistes pour leurs liens présumés avec “Daech”




Le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), a interpellé, mercredi matin, deux individus imprégnés d’idées extrémistes, âgés tous les deux de 23 ans, pour leurs liens présumés avec une cellule terroriste affiliée à l’organisation “Daech”.

Les deux suspects ont été interpellés à Benguérir et à douar Sidi Karroum à la commune rurale “Oulad Hassoun El Hamri”, dans la région de Rehamna, dans le cadre des efforts soutenus de la DGST pour faire face aux dangers terroristes et aux plans subversifs ciblant la sécurité des personnes et leurs biens, indique le Bureau Central d’Investigations Judiciaires dans un communiqué.

Les perquisitions effectuées dans les domiciles des deux mis en cause ont permis la saisie de téléphones portables et de documents à contenu extrémiste émanant du pseudo “Etat islamique”, en plus d’une cagoule, précise la même source.

Selon les données préliminaires de l’enquête, les deux extrémistes avaient prêté allégeance au soi-disant émir de “l’État islamique” et avaient entamé la vulgarisation et la distribution de publications extrémistes à des fins d’embrigadement et d’enrôlement, soit directement ou via des systèmes informatiques, ajoute le communiqué.




Les recherches et investigations ont aussi révélé que l’un des deux extrémistes faisait l’apologie des actes criminels visant les institutions financières et bancaires et légitimait leurs revenus criminels, de même qu’il a veillé sérieusement à s’entraîner à la fabrication traditionnelle d’explosifs pour commettre des actes terroristes, fait savoir la même source, ajoutant qu’il a aussi fait l’apologie de l’homicide volontaire et de la tentative d’homicide volontaire commis récemment dans les villes de Tiznit et d’Agadir par un individu ayant des troubles mentaux.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire menée par le Bureau Central d’Investigations Judiciaires sous la supervision du parquet chargé des affaires de terrorisme et d’extrémisme pour déterminer leurs liens avec les organisations terroristes régionales et internationales et identifier leurs projets destructeurs visant la sécurité du Royaume et la sûreté des citoyens, conclut le communiqué.