Tanger : un bébé de 8 mois tué par une fillette de 8 ans
Tanger : un bébé de 8 mois tué par une fillette de 8 ans
👶 Drame à Tanger : décès d’un nourrisson dans une garderie de Bir Chifae après des violences infligées par une fillette de 8 ans
Un drame bouleversant s’est produit dans une garderie du quartier Bir Chifae à Tanger, où un nourrisson âgé de huit mois a perdu la vie après avoir subi de graves traumatismes crâniens entraînant une hémorragie interne mortelle.
Selon les premiers éléments de l’enquête, ces blessures auraient été infligées par une fillette de huit ans à qui la garde de l’enfant avait été confiée par une employée de l’établissement.
🔍 Une version initiale contredite par la vidéosurveillance
Les parents du nourrisson, alertés par le propriétaire de la garderie qui leur a expliqué que leur enfant aurait fait une chute accidentelle, ont immédiatement déposé plainte auprès du commissariat de Beni Makada pour « chute suspecte ».
Cependant, les images des caméras de surveillance, examinées par les enquêteurs, ont rapidement contredit cette version, révélant une scène d’une extrême violence, largement relayée sur les réseaux sociaux.
La vidéo montre la fillette manipulant le nourrisson sans précaution, avant de le jeter à plusieurs reprises au sol et de le frapper violemment. Ces actes ont causé des blessures internes graves, et malgré une prise en charge d’urgence à l’hôpital, l’enfant n’a pas survécu.
⚖️ Une enquête judiciaire élargie
D’après les sources sécuritaires, la mineure, élève en deuxième année primaire, se rendait fréquemment à la garderie après les cours dans le cadre d’un programme de soutien linguistique.
Sur place, une employée lui aurait confié la mission de s’occuper des nourrissons, une tâche totalement inadaptée à son âge.
Sur instruction du procureur du Roi, une enquête approfondie a été ouverte pour déterminer les responsabilités de chacun. Le propriétaire de la garderie ainsi que l’employée impliquée ont été placés en garde à vue, tandis que la fillette, non pénalement responsable en raison de son jeune âge, a été remise à son père.
L’enquête a également permis d’interpeller la mère de la fillette, recherchée dans une affaire de chèque sans provision, et remise aux autorités compétentes.
🚸 Des défaillances criantes dans la gestion de la garderie
Bien que l’établissement soit officiellement agréé, les premiers constats font état d’un manque de supervision, d’une surcharge d’enfants et de conditions de sécurité défaillantes. Les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont mis en lumière une gestion désorganisée et des locaux inadaptés à la petite enfance.
💬 Vague d’indignation et appels à un meilleur encadrement
Ce drame a suscité une forte émotion sur les réseaux sociaux et relancé le débat sur le contrôle des garderies privées au Maroc.
De nombreux internautes, associations et parents appellent à un renforcement des inspections, à la mise en place de normes de sécurité strictes et à un encadrement professionnel obligatoire du personnel chargé des tout-petits.