lundi, avril 29, 2024
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Des cas de variole du singe détectés dans près de 11 pays

DES CAS DE VARIOLE DU SINGE DÉTECTÉS DANS PRÈS DE 11 PAYS




Après les États-Unis et plusieurs pays européens, la France est touchée à son tour par la variole du singe: une situation « inédite » puisque les cas recensés sont sans lien direct avec des personnes de retour de zone endémique.

Depuis le 14 mai, neuf cas ont été recensés au Royaume-Uni, cinq au Portugal, deux au Canada, un aux États-Unis, un en Italie, deux en Belgique et un en Suède.

Des cas suspects sont en cours d’évaluation dans de nombreux pays et la situation évolue donc très rapidement, ont prévenu les autorités sanitaires.

Depuis 2017, quelques cas importés, notamment du Nigeria, avaient été sporadiquement identifiés dans plusieurs pays, en particulier au Royaume-Uni, sans donner lieu à des épidémies.

Un premier cas confirmé de cette maladie rare, originaire d’Afrique, a été détecté jeudi en Ile-de-France, ont annoncé vendredi les autorités sanitaires françaises.

Il s’agit d’un homme de 29 ans sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus.




Dès la suspicion de son infection, cette personne a été prise en charge et, en l’absence de gravité, est isolée depuis à son domicile.

« Récemment, l’alerte est relativement différente: les signalements faits correspondent à des cas de personnes n’ayant pas voyagé dans les pays où le virus circule habituellement et n’ayant pas eu de contacts avec des personnes revenant de ces pays », a souligné vendredi lors d’un point presse Alexandra Mailles, épidémiologiste à Santé Publique France.

Ce contexte constitue une « situation inédite qu’on considère comme une alerte », a déclaré l’épidémiologiste à Santé Publique France Alexandra Mailles.

La variole du singe est habituellement transmise à l’homme dans les zones forestières d’Afrique du centre et d’Afrique de l’ouest par des rongeurs sauvages ou par des primates.

Mais une transmission inter-humaine est également possible, par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne qui est malade, ainsi que par les gouttelettes.

On peut également se contaminer au contact de l’environnement du malade (la literie, les vêtements, la vaisselle, le linge de bain, etc.).