Maroc : une délégation américaine à Dakhla pour le futur consulat
Les États-Unis relancent l’ouverture de leur consulat à Dakhla pour renforcer leur présence diplomatique et économique au Sahara marocain
Une délégation officielle américaine séjourne actuellement à Dakhla afin de préparer l’ouverture du futur consulat des États-Unis dans la ville, marquant une avancée concrète dans la mise en œuvre du projet initié sous la présidence de Donald Trump, après la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
La mission diplomatique américaine a entamé une série de rencontres avec les autorités locales pour étudier les aspects logistiques, administratifs et techniques liés à l’installation de la future représentation consulaire. Cette visite s’inscrit dans le cadre des préparatifs officiels précédant l’ouverture effective du consulat, symbole fort du partenariat stratégique entre Rabat et Washington.
Ce projet, initialement lancé en décembre 2020, avait été suspendu sous l’administration Biden, avant d’être relancé récemment à la faveur du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. La décision de remettre le dossier sur la table confirme la volonté de Washington de renforcer sa présence diplomatique et économique dans les provinces du Sud du Royaume, considérées comme un levier de stabilité et de coopération régionale en Afrique du Nord et au Sahel.
Dans une déclaration récente à la chaîne saoudienne Al Sharq News, Massad Boulos, conseiller spécial du président Trump pour l’Afrique, a confirmé que les États-Unis « s’apprêtent à ouvrir un consulat à Dakhla, au Sahara marocain ». Ces propos traduisent la continuité de l’engagement américain en faveur du développement économique de la région et de son intégration dans les circuits d’investissement internationaux.
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Sur le plan économique, cette initiative s’inscrit dans le prolongement de la stratégie américaine de diplomatie économique. Le consulat de Dakhla devrait jouer un rôle clé dans l’accompagnement des entreprises américainesdésireuses d’investir dans les secteurs porteurs du sud marocain : énergies renouvelables, logistique, pêche, tourisme durable ou encore infrastructures.
Le secrétaire d’État adjoint Christopher Landau, lors de sa rencontre avec Nasser Bourita en marge de la 80e session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, avait réaffirmé cet engagement. Il avait déclaré que les États-Unis entendaient « encourager les entreprises américaines à investir dans les provinces du Sud du Maroc », dans le cadre de la politique de diplomatie économique mondiale de l’administration Trump.
Cette future implantation consulaire représente bien plus qu’une simple présence diplomatique : elle symbolise la consolidation de la coopération stratégique maroco-américaine, la reconnaissance renouvelée du plan d’autonomie marocain comme solution réaliste au différend du Sahara, et la volonté commune des deux pays de stimuler la croissance régionale.
Pour Rabat, l’ouverture du consulat américain à Dakhla constitue une avancée diplomatique majeure, renforçant la dynamique de soutien international à sa cause nationale et positionnant la ville comme un véritable hub d’investissement, de connectivité et de coopération transatlantique.